policier municipal
©AFP/Gerard Julien

Policier tué : nouveaux éléments sur l’accident

D’après les éléments de l’enquête rapportés par la maire de Vénissieux, Michèle Picard, la voiture poursuivie par la police municipale aurait percuté le véhicule des fonctionnaires, qui s’est ensuite encastré dans le bus.

On en sait désormais un peu plus sur les circonstances de l'accident qui a coûté la vie à un jeune policier municipal de Vénissieux la nuit dernière. Peu avant minuit, le jeune homme, âgé de 30 ans, et son équipier d'une cinquantaine d'années qui se trouvait à la place passager ont pris en chasse un véhicule qui commettait de "nombreuses et graves infractions au Code de la route", explique une source proche de l'enquête.

Une enquête est bien évidemment en cours pour déterminer les circonstances exactes du drame. Mais, selon la version rapportée par la maire de Vénissieux, Michèle Picard, pendant la course-poursuite la voiture suspecte aurait percuté un terre-plein, ricochant sur la voiture de police qui aurait alors été déviée, allant percuter le bus TCL de plein fouet. Le conducteur, marié, sans enfant, est décédé. Le passager est toujours hospitalisé, mais son pronostic vital ne serait pas engagé, selon la maire de Vénissieux, particulièrement émue, qui considère ce policier municipal comme "un miraculé", vu le choc qu'a subi le véhicule de police.

Drapeaux en berne

La voiture suspecte a été abandonnée sur les lieux de l'accident. On ignore si une ou plusieurs personnes se trouvaient à bord. Les premiers éléments de l'enquête attestent qu'elle était déclarée volée depuis l'été 2013 et portait de fausses plaques d'immatriculation.

"La ville de Vénissieux est meurtrie", a affirmé Michèle Picard, qui organise un moment de recueillement à l'hôtel de ville ce jeudi à 14h. La maire a par ailleurs demandé que les drapeaux de la ville soient mis en berne pour la journée.

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