La Fédération des parents d’élèves dans l’enseignement public (Peep) a reçu les premières doléances à la suite du premier jour d’activités périscolaires issues de la réforme des rythmes scolaires, à Lyon, vendredi dernier.
Une expérience "qui s'est passée de façon très différente selon les écoles", d'après Hélène Cotaz-Bertholet, déléguée générale de la Peep dans le Rhône. D'abord sur la nature des animations : jeux de ballons dans la cour ou calligraphie dans certains établissements, danse et boxe ailleurs. Des ateliers théâtre vont commencer vendredi prochain dans plusieurs groupes scolaires.
“La plupart des parents n’ont pas le choix”
"Il y a surtout eu une grosse désorganisation au moment des entrées et sorties, à 13h30 et 16h30", signale Hélène Cotaz-Bertholet. Parfois, un décompte minutieux a été réalisé, au compte-gouttes. Ailleurs, "les enfants ont été lâchés à la volée, sans être identifiés ou comptés". Des parents d'élèves des écoles Germaine-Tillion et Alix (Lyon 2e) ont adressé des courriers à la direction des établissements et à la Ville de Lyon pour s'en émouvoir. De son côté, la Peep attend avant de prendre position. "Une invitation a été adressée à Mme Brugnera [adjointe à l'éducation du maire de Lyon, ndlr] pour qu'elle rencontre nos représentants. La plupart des parents n'ont pas le choix. Ils sont dans l'expectative, ils ne veulent pas non plus se plaindre tout le temps", confie la déléguée générale de la Peep Rhône.