Dans un communiqué, le Parti de gauche (composante du Front de gauche) exprime son soutien aux cheminots "en lutte contre la casse de la SNCF et du service public ferroviaire, la privatisation annoncée de la SNCF, la baisse du prix du travail, conséquence de la mise en concurrence du transport ferroviaire à partir de 2019". "Le Gouvernement ment", selon le Parti de gauche, en présentant la réforme comme une "réunification" de la SNCF et de RFF car "on passe de 2 établissements publics industriels et commerciaux (EPIC) à 3, plus une 4e entité, l’autorité de régulation, chargée de surveiller et arbitrer les conflits d’intérêts entre opérateurs". La réforme ferroviaire prévoit de constituer une société mère, la SNCF, et deux filiales : SNCF Réseau, qui gérerait l'ensemble des infrastructures ferroviaires, et SNCF Mobilités, l'exploitant ferroviaire.
Dans son communiqué envoyé à la presse, le Parti de gauche "dénonce la campagne haineuse des médias contre les grévistes". "Nous souhaitons que les usagers comprennent leur lutte [celle des cheminots, ndlr], car c'est pour nous qu'ils se battent, pour un transport ferroviaire de qualité, avec des trains à l'heure, en nombre et desservant également des petites lignes. C'est pour notre sécurité", conclut le Parti de gauche.