Lundi 30 janvier au Double Mixte de Villeurbanne, étaient décernés les trophées régionaux de l’entreprise, organisés chaque année par la CGPME et Le Progrès. En présence de Gérard Collomb, Nora Berra et du gratin économique rhônalpin.
Le président de la CGPME en Rhône-Alpes, François Turcas, a présenté ses vœux lors d’un discours enlevé, optimiste et "résistant". En commençant par fustiger les spéculateurs et la crise économique. "Rien ne se passe, rien n’est résolu et la valse des dérives continue." Avant de louer sa "famille", celle des petites et moyennes entreprises. "Les PME sont les principales créatrices d’emploi et de richesse de notre pays". Et de tacler au passage François Bayrou. "Nous sommes fiers d’être Français. Mais le 'made in France', ce n’est pas ça du tout. Nous allons vers l’international."
13 millions d’euros à l’international
Jean-Louis Gagnaire, vice-président à la région, chargé du développement économique, l’a rappelé : le budget consacré vers l’international de la région Rhône-Alpes, avec 13 millions d’euros, est l’un des plus importants de France. Ainsi, par cette philosophie, Artilinki, réseau social d’artistes, mobile dans 20 capitales au monde, a été récompensé dans la catégorie 'meilleur espoir'. Spineway, société spécialisée dans la conception d’implants pour la chirurgie de la colonne vertébrale, remporte le trophée 'international', en réalisant 95% de son chiffre d’affaires à l’étranger. Au total, onze trophées ont été décernés lors de cette 'Fête de l’entreprise', dont Alain Sitbon, qui avec Dom’Ici, a permis cet hiver à 80 sans-abris de loger dans des containers. Les trophées de chef de l’entreprise de l’année ont quant à eux été remis à Stéphane Moreau (Evasol, conseils en économie d’énergie, à droite sur la photo) et Nadine Ferri (Ec Mat Loc, coffrage).
Bonjour, Pour la parité et la beauté du geste vous auriez du mettre les chefs d'entreprises élus masculin et feminin en photos . Il y a encore un long chemin à parcourir ! cordialement Desaintrigaud
Pour sortir de la merde dans laquelle on est, il n'y a pas une solution. Achetons français, si l'offre est présente, mais aussi concurrentielle. Nos stratèges, nos grands patrons ( comme Tchuruck par ex.)ont développé des stratégies réductrices, idéologiques, en se recentrant par exemple sur leurs vrais métiers, c'est ainsi qu'il a fallu sauver Alsthom ou Alstom à l'aide encore une fois des finances publiques, des pans entiers de notre industrie ont ainsi disparu. D'autres cerveaux ont privilégié la croissance externe, et tué la R et D. Profit, vision à court terme, c'est une maladie de nos dirigeants, s'enrichir au plus vite, satisfaire les marchés, les actionnaires, voilà où cela nous conduit. Il va donc falloir une impulsion forte de l'Etat pour faire redémarrer l'industrie en France, depuis Colbert malheureusement on n'a pas fait mieux. Le libéralisme ne sied pas à la France, probablement est-ce du au manque de civisme de nos dirigeants mais plus généralement des Français