Il y a quelques semaines de cela, le conseil municipal votait une subvention de 4 000 euros à la Lesbian and Gay Pride de Lyon. Ce lundi 16 juin, certains élus auraient presque semblé regretter cette aide. En cause, le mot d’ordre de cette 19e édition de la Marche des fiertés lyonnaise : “Droits des trans, PMA, IVG, GPA, prostitution – Nos corps, nos choix” (lire notre article).
Il faut dire que la subvention avait été votée avant que le mot d’ordre ne soit arrêté. "La Ville de Lyon doit-elle, ou a-t-elle-même le droit de soutenir financièrement un événement avec tel mot d’ordre ?" a interrogé l’élue UDI Christelle Madeleine lors du dernier conseil municipal. Réponse de Gérard Collomb : "Nous avons été clairs, nous sommes en désaccord total sur ce mot d’ordre qui rapproche la prostitution des mots d’ordre plus traditionnels de la Gay Pride, contre l’homophobie. Je pense que, sur les 10 000 personnes qui ont défilé, nombreux sont ceux qui étaient aussi en désaccord avec le mot d’ordre de cette édition 2014."
Ce que dit Collomb est exact, j'ai toujours eu un oeil bienveillant de citoyenne, sur la gay pride, mais pas d'accord avec le mot d'ordre de cette année; cependant, la question opportuniste est mal venue.. que les élu-es s'attaquent aux vrais problèmes, ils ne manquent pas dans une ville comme Lyon !