Comparé à la journée du 18 janvier où une centaine de lycéens avaient manifesté au côté d'environ 600 enseignants, c'est donc moins bien. Une douzaine de journalistes étaient toutefois bien présents pour couvrir cet "événement". "On ne peut pas faire grève tous les jours", justifiait l'un des rares enseignants, venu accompagner les lycéens. Certains lycéens regrettaient que les profs ne viennent pas manifester alors que "nous nous battons pour eux".
Malgré tout, de la place Guichard (Lyon 3e), ils sont partis à 90 en cortège, d'abord pour tenter de débrayer (en vain) le lycée Ampère-Saxe puis pour se rendre au rectorat, rue de Marseille. Là, après quelques échanges houleux sur l'opportunité d'envoyer ou non une délégation, quatre lycéens (3 de la FIDL et 1 de l'UNL) ont finalement été reçus par le recteur. Ils ont rappelé une nouvelle fois leurs revendications : maintenir les 11 000 postes de profs supprimés à la rentrée prochaine et ne pas fusionner les filières L et ES dans un bac unique.
A Paris, les lycéens étaient environ 5000 à manifester selon les syndicats. Forts de ce qu'ils considèrent comme un succès, la FIDL et l'UNL appellent à une nouvelle journée de mobilisation pour le mardi 1er avril. A Lyon, les enseignants prévoient un enterrement symbolique des 368 postes (sur les 11 000 au niveau national) que va perdre l'académie à la rentrée prochaine. La "cérémonie" est prévue pour le 2 avril à 15h, place des Terreaux.
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