C’est dans ce canton de l’Ouest lyonnais qui abrite les plus hauts revenus du Grand Lyon que de nombreux enlèvements commis aux quatre coins de la planète sont résolus.
Un lundi soir de la fin des années 2000, vers 22h30. David Hornus est chez lui, dans la banlieue ouest de Lyon. La led rouge de son téléphone clignote : une urgence. Son contact, Chuck, ex-agent du FBI, est succinct : “On a une situation en Libye.” David Hornus se met en mode crise. “On se calme et on boit frais… Quand on fait ce genre de métier, les réseaux, c’est la base. J’ai en moyenne deux contacts dans une quarantaine de pays. Des sources à cheval entre les institutionnels et les sources gouvernementales intermédiaires, c’est-à-dire suffisamment hautes et bien placées pour pouvoir avoir ou me faire confirmer une information. D’anciens militaires, aussi, capables de désamorcer une situation de crise ou de se déplacer rapidement.” Paradoxalement, c’est un point de contact à Paris qui lui permet de lancer l’opération de sauvetage.Il vous reste 84 % de l'article à lire.
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