Après un week-end de polémique à Grenoble, la Compagnie Artiflette a décidé de reporter la représentation de son spectacle sur la mixité sociale qui était prévue ce mardi 9 janvier.
Tout est parti d’une phrase écrite en petits caractères sur l’affiche promotionnelle. Ce mardi 9 janvier à Grenoble devait se jouer la pièce de théâtre "Les copains d’en bas : comment vivre au quotidien avec un point de deal à proximité ?" de la Compagnie Artiflette portant sur la mixité sociale. Une deuxième moitié de phrase qui a suffi à déclencher la polémique.
Éric Piolle et la mairie pointés du doigt
Dans un communiqué publié lundi soir, la Compagnie Artiflette expliquait qu’"au vu de la cristallisation des tensions et incompréhensions exprimées ces derniers jours sur les réseaux sociaux, nous, l’équipe artistique du spectacle, souhaitons reporter la représentation. À ce stade, jouer nous semblerait contre-productif par rapport aux projet initial et à notre désir de créer un dialogue serein dans le quartier."
Créée en 2018, cette pièce raconte l’histoire de Ben et Charlotte, un couple de trentenaires, qui décident de s’installer dans une cité HLM pour vivre en mixité sociale. Mais ce n’est pas le sujet de la pièce qui a suscité la polémique, notamment du côté de l'opposition à la mairie de Grenoble, mais bien le bandeau "comment vivre au quotidien avec un point de deal à proximité ?" apposé au bas de l’affiche. Les comédiens eux-mêmes se sont justifiés en expliquant ne pas être "à l’origine du bandeau." En effet, ce dernier aurait été rajouté par la mairie de Grenoble.
La mairie veut "éviter d'alimenter ce genre de polémique"
Contactée par Lyon Capitale, la ville de Grenoble souhaite "éviter d’alimenter ce genre de polémique." Elle ajoute également que le spectacle "programmé avec le soutien de l’État via la Mildeca, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (...) permet de libérer la parole sur les impact négatifs du trafic dans un quartier."
De son côté, Alain Carignon, ancien maire de Grenoble et conseiller municipal de l’opposition, a vivement critiqué la ville et son édile, Éric Piolle, chez nos confrères du Figaro. "La pièce était une œuvre engagée sur le thème du multiculturalisme, et la défense de cette thèse participe de la liberté de création inhérente à la culture" explique-t-il, avant d’ajouter, "détourner une affiche de son objet principal, qui est d’accepter le multiculturalisme, est condamnable et reflète bien la politique culturelle de la ville", dénonce-t-il enfin.
Pour le moment, la Compagnie Artiflette n'a pas reprogrammé sa pièce de théâtre.
Alain Carignon ? Il est toujours dans la politique malgré sa condamnation dans le passé ?
Wiki :
" Il est condamné le 9 juillet 1996 par un arrêt définitif de la chambre correctionnelle de la Cour d'appel de Lyon à 5 ans de prison (dont 1 an avec sursis), 5 ans d'inéligibilité, et 400 000 francs d'amende pour corruption, abus de biens sociaux, et subornation de témoins. Il est libéré en mai 1998. "
Eric Piolle dit qu'il ne se représentera pas à la prochaine élection municipale, une chance pour Grenoble. Dont acte!
Quelques sondages discrets , investigations, l'on conduit à cette déclaration; courageux mais pas temeraire .il ne désire pas un remerciement de ses électeurs style Macron envers Borne!!!....... Lyon espère ??? ensuite ce sont de nombreux travaux du temps, beaucoup d'argent pour retrouver ce qui fut la capitale des gaules, une ville apaisée.
La ville de Lyon a été dégradée par la pollution et continue de l'être parce que nous avons de faux écolos à la ville et à la métropole.
L'apaisement économique n'est pas prêt à se réaliser vu que c'est toujours la guerre pour le fric.
Il est temps d'interdire toute voiture individuelle en ville (moto et engin bruyant et destructeur également). Là on sera dans une ville apaisée, sans rodéo, etc.
Mais à ce moment là, vous crierez : " Y'a plus de vie !!!!" parce que vous avez assimilé le bruit à la vie. Les enfants, les oiseaux, eux, pourront enfin exister sans se faire écraser ou empoisonner.
Et l'ex ministre de le la Culture wokiste sur le départ, direction NYC avec sa carte verte !