Stéphane Guggino, délégué général du Comité pour la transalpine Lyon Turin, revient dans "6 minutes chrono" sur "le plus grand chantier ferroviaire européen" qui sera discuté à Lyon lors des Connecting Europe Days.
Les Connecting Europe Days, l'événement phare de la mobilité en Europe organisés en biennale par la Commission européenne, se tiennent du 28 au 30 juin à la Cité internationale de Lyon. 3 000 acteurs stratégiques du transport sont attendus pour discuter des transports et de la mobilité, et de leur rôle dans la réalisation des objectifs ambitieux énoncés dans le Green Deal européen et la stratégie de mobilité durable et intelligente.
A cette occasion, le Comité pour la Translapine (qui fait un gros lobbying depuis 1991 pour faciliter le Lyon-Turin) entend bien faire entendre sa voix, devant les nombreux ministres des transports européens annoncé (excepté celui de la France... qui n'a pas encore été nommé, un comble pour le pays qui tient jusqu'au 1er juillet la présidence européenne) : "le but du Lyon-Turin, au-delà de l'aspect voyageur qui permettra de gagner deux heures sur l'axe Paris-Lyon-Turin-Milan, est de massifier le fret ferroviaire." explique Stéphane Guggino, délégué général du Comité pour la translapine Lyon Turin sur le plateau de "6 minutes chrono".
Si, aujourd'hui, 20 % du projet est accompli (30 km de galeries creusées sur les 162 km d’ouvrages souterrains, et 11 km du tunnel transfrontalier sont déjà percés sur les 57,7 km qui le composent), reste le problème des voies d'accès, dont le scénario n'a toujours pas été présenté par la France. "Les Italiens ont exprimé leur volonté de livrer leurs voies d'(accès au tunnel en même temps que le tunnel mais coté français on n'est plus dans les temps" regrette Stéphane Guggino.
Le rapport des écologistes soutenant le Lyon-Turin
"A l'échelle du prochain siècle, il n'y a pas d'autre alternative : soit on fait le Lyon-Turin soit on garde 3 millions de poids-lourds/an sur la route." tacle Stéphane Guggino, et notamment les écologistes opposés à l'infrastructure ferroviaire.
A Lyon, le maire Grégory Doucet avait déjà tranché en 2019 en annonçant son opposition au projet, proposant alors de valoriser l’ancienne ligne datant du XIXe siècle. L'année dernière, Fabienne Grébert, alors candidate EÉLV à la Région, s’était aussi opposée fermement à l’ouverture de la nouvelle ligne. On se souvient aussi qu'en mai 2021, "un document de travail qui n’aurait pas dû être publié” , selon les confidences d'Eva Sas, la porte-parole d’EÉLV, à Lyon Capitale, à savoir un rapport de la commission transport d’EÉLV mentionnait qu'il était "urgent que les décisions politiques nécessaires à la réussite de ces projets soient réellement prises (...)."
Pas un copain des écolos décroissants et alter de la bobosphère.. ! Grébert sur la touche, aux suivants !
""soit on fait le Lyon-Turin soit on garde 3 millions de poids-lourds/an sur la route." tacle Stéphane Guggino,, Permettez de douter de l'empressement des grands du transport routier à l'utiliser., il suffit d'observer, A6, A7, A8, A9, erc , des trains ininterrompus de PL quand ils ne fréquentent pas les nationales pour éviter les péages dont le prix est pourtant bien inférieur à ce qu'ils dégradent. Le quasi abandon de la liaison Est vers la rive droite du Rhône une autre des volontés des anti-ferroutage