Alexandre Cenis, responsable communication de la Fédération sportive de foot à 2 vante les mérites du jorkyball, un sport inventé à Lyon.
Sur le plateau de 6 Minutes Chrono, Alexandre Cenis a présenté le jorkyball, une discipline encore méconnue en France. "C’est du football à 2. Ce n’est pas du futsal ni du foot à 5, c’est vraiment du 2 contre 2. C’est un pur produit local puisque c’est un Lyonnais qui s’appelle Gilles Paniez qui l’a inventé dans les années 80 (en 1987, Ndlr). L’idée, c’est un terrain de 10 mètres sur 5 avec deux cages, une dans chaque mur opposé. On a un attaquant et un défenseur contre un attaquant et un défenseur, soit on peut marquer comme au football traditionnel (à 11) directement le but dans la cage ou de faire comme au billard, une bande, c’est-à-dire que le ballon tape le mur et rebondit et, puis, on va faire une reprise de volée, une feinte, un tacle… Le ballon doit toujours être en contact avec le sol", indique le responsable de la communication de la fédération sportive de foot à 2 (FSFA2).
Un sport inventé par un Lyonnais en 1987
Et de poursuivre ses explications : "Cela se joue en trois sets gagnants. Un set vaut sept buts et comme au tennis, il n’y a pas de temps. Le défenseur est censé marquer au moins trois buts sur un set. L’attaquant doit à la fois marquer des buts mais il doit aussi revenir défendre. C’est celui qui fait le plus de cardio. Le jorkyball, c’est du squash mais on joue avec un ballon de type handball."
"Très cardio"
En somme, une discipline sportive très physique : "C’est très cardio. Au bout de deux minutes, on sait si on aime ou si on n’aime pas, lâche Alexandre Cenis, tout sourire. Mais tout le monde peut jouer, les hommes comme les femmes. On a des joueurs et des joueuses qui sont doués techniquement, d'autres avec des gabarits plus imposants et qui vont jouer en défense." La Fédération sportive de foot à 2 dont le siège est situé à Champagne-au-Mont-D’Or (Rhône) met tout en œuvre pour promouvoir la discipline. "En juillet dernier (2022), la Coupe du monde s'est déroulé à Champagne, il y avait huit nations, c’était assez exceptionnel, raconte Alexandre Cenis. On pourra faire un bilan dans un an, mais on espère attirer de plus en plus de pratiquants et de licenciés."