Les agents de nettoyage de la gare routière de Perrache organisent un piquet de grève depuis le 8 juin pour dénoncer des faits d'harcèlement. Ce 16 juin, ils ont annoncé la reconduction de leur mouvement de grève.
On en parlait la semaine dernière dans un reportage sur Lyon Capitale. Les agents de nettoyage de la gare routière de Perrache organisent un piquet de grève depuis le 8 juin. Ils dénoncent les "faits d'ingérence, de harcèlement et de violences de la part d'un agent de la Métropole". Après déjà huit jours de grève, les salariés de la société Arc-en-ciel, sous-traitante de la métropole de Lyon, ont annoncé ce 16 juin la reconduction pour une durée illimitée de la grève "jusqu’à satisfaction de toutes leurs revendications". Les agents de service exigent "le retrait du site de leur harceleur" ainsi que "la fin immédiate des pratiques d’ingérence de la Métropole dans leur travail".
Selon les syndicats qui les défendent, la CNT-SO et la CGT Nettoyage, les salariés ont été reçus deux fois par la société Arc-en-ciel et la Métropole : une première fois le mardi 8 juin à l’initiative de la responsable du service Maintenance des bâtiments métropolitains. Peu satisfaits des réponses qui leur ont été donnés, les salariés se sont alors rendus dans les locaux de la Métropole. Ce qui a permis de débloquer un second rendez-vous avec la directrice générale adjointe des ressources humaines.
Lors de ces deux réunions tripartites, les salariés ont décrit la situation mais ont également expliqué comment la souffrance, qui en résulte, avait impacté leur santé. Pourtant, et en dépit de tous les éléments portés à la connaissance de sa hiérarchie, les revendications des grévistes restent pour l’heure sans réponse, selon les syndicats.
"la souffrance, qui en résulte, avait impacté leur santé". On comprend cette douleur syndicale !