Depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites, 160 membres des forces de l'ordre ont été blessées dans le Rhône, principalement à Lyon.
Selon un décompte de la préfecture du Rhône, 160 membres des forces de l'ordre (sécurité publique, CRS et gendarmes mobiles) ont été blessés lors des manifestations contre la réforme des retraites commencées le 19 janvier dernier.
Vendredi 31 mars, sur RTL, la directrice centrale des Compagnies républicaines de sécurité, Pascale Régnault Dubois, a fait état de 600 CRS blessés, "un vrai indicateur de violence" rappelant que "derrière le casque, il y a l'humain, donc bien sûr que ça pèse".
"Derrière le casque, il y a l'humain"
L'annonce de ces chiffres intervient dans un contexte extrêmement tendu de violences. "Non, la police n'est pas violente. La force utilisée par les policiers est une force légitime" a expliqué la directrice centrale des CRS, dont une vingtaine se trouverait dans un état grave.
"À partir du moment où il n'y a pas un usage de la force qui rentre dans le cadre légitime, les policiers font l'objet d'une procédure" a-t-elle expliqué au micro de RTL, précisant qu' "il n'y a pas d'enquête qui concerne les CRS". La directrice centrale des CRS, qui s'exprimait pour la première fois à la radio, ajoutait qu' "il est important que nos citoyens comprennent que lorsqu'il y a un geste déplacé, non conforme à la déontologie, il y a derrière chaque fois une enquête".
Côté manifestants, vendredi 31 mars, vingt avocats ont déposé plus de 100 plaintes contre X au nom de leurs clients, des manifestants placés en garde à vue lors de manifestations contre la réforme des retraites.
- D'un côté mettre les chiffres de toutes les victimes "policières" puis ensuite faire la distinction entre toutes les forces de l'ordre présentes alors que sur le terrain il est difficile de faire les distinctions... a quel but ? Ne pas comparer les CRS aux "Brav'm" ?
- Ne pas oublier que ceux qui sont blessés ne sont en général pas ceux qui donnent les ordres dans les bureaux.
- Ne pas oublier que ceux qui au final respirent le plus de gaz toxiques, ce sont souvent les forces de l'ordre parce qu'elles font toutes les manifs, pas systématiquement équipées de masques, les masques ne font pas tout, et que le vent n'est pas maîtrisable.
- Tous les autres pays européens condamnent la France pour cet usage massif de gaz.
- Les caméras piétons ne sont toujours pas voulues par les forces de l'ordre.
- Et tous ces "rapports de force" n'existent que parce que... nous utilisons de la monnaie (retraites, misère, etc).
Donc vélo, métro, boulot, impôts !
***n'existent que parce que... nous utilisons de la monnaie (retraites, misère, etc).***
C'est donc la seule raison , sans la monnaie les travailleurs seraient donc prêts à bosser jusqu'au tombeau...Le reste du commentaire un amalgame d'âneries et d'évidences, mais c'est Abo!!!
"sans la monnaie les travailleurs seraient donc prêts à bosser jusqu'au tombeau"
?
Sans monnaie, on pourrait commencer à travailler progressivement, et on pourrait s'arrêter également progressivement. Paramètres que la monnaie rend difficile. Mais on ne va pas creuser plus, déjà là vous avez atteint votre plafond de verre de réflexion.
Sur la photo on voit bien le canettes que protègent les CRS !