Des altercations entre associations étudiantes ont eu lieu pendant les élections pour les conseil centraux de l'université Lyon 2 mardi 22 et mercredi 23 novembre.
Mardi 22 et mercredi 23 novembre se tenaient les élections étudiantes pour les conseils centraux de l'université Lyon 2. Les étudiants qui avaient ainsi le droit de tracter pour leur syndicat, se sont affrontés tant sur le terrain que dans les urnes. Des militants de L'UNI, l'Union nationale interuniversitaire, association étudiante de droite, saluée par Eric Zemmour pour sa lutte contre ce qu'il appelle "l'influence décoloniale", ont été pris à partie par des étudiants et des militants de l'Unef, syndicat étudiant de gauche.
« Dégage putain de babtou »
Dans une vidéo transmise par l'UNI, ses militants sont intimidés verbalement alors qu'ils tractaient sur le campus des quais. "Cassez-vous", "Dégage putain de babtou (« putain de blanc » NDLR) ", "Je suis un soldat d’Hussein, je suis un musulman fier fils de pute (Sic)", « peut-on entendre (il est sous titré sur la vidéo « soldat du ciel » mais l’homme dit « soldat d’Hussein »). Selon l'association : "Plusieurs militants de l’UNI ont été agressés physiquement par des personnes hurlant en arabe, et menaçant nos militants avec un couteau.
Le tout sous les applaudissements et les encouragements des membres de l’UNEF et la passivité complice de l’administration de l’université et des services de sécurité du campus des quais. Plus tard dans l’après-midi, des antifas ont frappé et gazé nos militants, provoquant une crise d’asthme chez l’un d’entre eux nécessitant une prise en charge urgente."
Menaces au couteau, agressions physiques, « sale blanc », « par Allah on va vous tuer », « je suis un soldat du ciel, musulman et fier » sous les applaudissements de l’@UNEF
Extrême-gauche et islamistes main dans la main face à l’UNI à Lyon 2.
— UNI (@droiteuniv) November 23, 2022
"Les violences ne sont pas nos méthodes"
L'Unef de son côté explique qu'un rassemblement contre le racisme et ses promoteurs a bien été organisé, notamment pour pointer du doigt le "glissement de l'UNI qui agite une idéologie d'extrême-droite". L'association dénonce en revanche des "fake-news" auprès de Lyon Capitale. "Les personnes que l'on voit sur la vidéo ne sont pas de membres de l'Unef et nous nous réservons le droit d'attaquer l'UNI pour diffamation", explique Manon Moret, secrétaire général de l'antenne lyonnaise, qui précise que "les violences ne sont pas nos méthodes".
Contactée, l'université Lyon 2 assure quant à elle que ses "agents de sécurité incendie, bien présents sur place, ont tenté d’apaiser la situation, tout en maintenant l’ordre afin de ne pas empêcher le bon déroulement du scrutin qui se déroulait à proximité". Elle confirme qu'un étudiant a bien été gazé lors de l'altercation mais que son état n'a pas nécessité l'intervention des pompiers.
L'extrême-droite à l'affût
Toujours selon l'université, les agents de sécurité ont appelé la police après avoir identifié une arme blanche dans la poche de l'un des protagonistes. "L’Université se réserve, elle aussi, le droit d’engager des poursuites disciplinaires et judiciaires", conclut l'administration.
De nombreuses personnalités de droite et d'extrême-droite ont réagi à ces vidéos. Eric Ciotti a notamment dénoncé des "violences islamistes". Le groupe RN de la région Auvergne-Rhône-Alpes s'est également fendu d'un communiqué condamnant l'incident.
L'UNEF n'est plus un "syndicat de gauche" (il l'était en 68, il y a bien longtemps) mais une cellule sectaire, racisée et ne défendant que ceux qui veulent détruire l'universalisme de l'Université. A quand l'interdiction de cette cellule?
Dans les années 70/80 cette secte syndicale était déjà active et activiste. La dérive s'est donc aggravée. Se revendiquer de gauche n'exclu pas d'être sectaire, dogmatique, injurieux, raciste, violent, sédicieux, antirépublique... L'infilration de l'extreme gauche a été favorisée par les partis traditionnels de gauche emporté par aveuglement populiste.. La Nupes en est son avorton actuel. Seul le PCF semble avoir pris quelques distance avec ce Titanic politique.