La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) du Rhône dresse un bilan mitigé du marché immobilier lyonnais en 2023. Mais l’année 2024 pourrait être l'année de transition pour le secteur grâce, notamment, à la stabilisation des taux d’emprunt.
Baisse des prix, recul des ventes et un manque alarmant de logements, la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) du Rhône dresse un bilan mitigé du marché de l’immobilier en 2023. Mais les perspectives pour l’année 2024 semblent aller dans le bon sens.
Moins 16,5 % de ventes en 2023
Les professionnels de l’immobilier ont connu une année 2023 compliquée, la faute à plusieurs facteurs tels que la hausse des taux d’emprunt en banque entrainant, indirectement, la diminution des ventes. Sur l’année 2023 dans le Rhône, la FNAIM Rhône enregistre 22 933 vente soit une baisse dans l’ancien de 16,5 %.
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Des biens donc plus dur à vendre, qui a entraîné une baisse des prix de vente. Là aussi, la FNAIM note une baisse de -5,1 % en un an dans le Rhône, avec un prix médian 3 720 euros le m2 aujourd'hui. À Lyon, la tendance est similaire. Les prix ont chuté de -6,3 %, passant de 4 975 euros à 4 716 euros le m2. D’après la FNAIM, seul le 9e arrondissement affiche des prix encore en-dessous des 4 000 euros du mètre.
Le marché locatif également sujet d’inquiétude
Le marché locatif connait aussi des difficultés en raison d’une demande qui explose et un manque de logements. Dans le Rhône, les prix ont augmenté de 2 % et la tendance se confirme à Lyon avec une augmentation de 2,4 %. Aujourd’hui, la moyenne de prix pour une location est de 14,2 euros au m2. Pour la FNAIM Rhône, cela s’explique "par un manque de logements neufs" et par "les effets conte-productifs de l’encadrement des loyers (en place à Lyon et Villeurbanne)", explique toujours la FNAIM 69.
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Mais 2024 devrait être une année de transition affirme le syndicat. "Après avoir atteint un pic, place à l’accalmie : les taux de crédit ont amorcé leur descente pour la première fois depuis 2022. Ils se stabilisent autour de 4%" Ainsi, 2024 devrait "redonner du pouvoir d’achat aux ménages", conclut Pascal Pancrazio.
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