Manifestants et activistes se sont regroupés samedi après-midi place Bellecour pour dénoncer la proposition du préfet d'augmenter les tirs de défense contre les loups.
Non à la chasse aux loups. Dans une ambiance d'indignation générale, ils étaient près de 2500 place Bellecour, pour défendre l'animal. Activistes, journalistes et naturalistes ont pris la parole pour protester contre la proposition du préfet de région Michel Delpuech d'augmenter de six les tirs de défense (lorsque les éleveurs sont directement confrontés au prédateur) contre les loups en 2016.
Dans le cadre d’un plan de régulation nationale, l’État avait fixé le nombre de loups pouvant être tués à 36 pour l’année 2015-2016. Mi-décembre 2015, 34 loups avaient déjà été abattus.
"Certains troupeaux ne sont même pas gardés"
Sur l'estrade, devant la statue de Louis XIV, Fabrice Nicolino, journaliste à Charlie Hebdo et grand défenseur du loup, est intervenu : "Nous n'en voulons pas aux éleveurs mais à l'État. D'ailleurs, nous ne refusons pas le dialogue avec les éleveurs. Pour protéger les troupeaux, il ne faut pas chasser le loup mais utiliser des méthodes de protection adaptées. Certains troupeaux ne sont même pas gardés, ce n'est pas normal."
"Pour avoir vécu en Alaska, je sais qu'il n'y a rien de plus plaisant que d'entendre ce cri du loup. [...] Nous ne voulons pas que ce cri disparaisse de notre planète", a ajouté Paul Watson, activiste américain et ancien membre de Greenpeace, avant d'inviter la foule à imiter le cri de l'animal.
Le vice-président de la société française d'étude et de protection des mammifères (SFEPM), Pierre Rigaux, a constaté : "Aujourd'hui, nous sommes capables d'envoyer des satellites dans l'espace. Nous ne serions pas capables d'élever les troupeaux sans les protéger des loups ? C'est évidemment absurde".
Après une petite heure, le cortège s'est mis en route vers la place Guichard.
36 loups abattus en un an
"Le but est d’atteindre un équilibre entre la protection de l’espèce à long terme, mais aussi la protection des troupeaux des éleveurs, qui restent menacés. Nous faisons attention à protéger le loup mais il reste nuisible", justifie la préfecture d’Auvergne-Rhône Alpes, contactée par la rédaction. Pour l'instant, le ministère de l'Environnement n'a pas validé la proposition du préfet. Ce dernier recevra les représentants du collectif CAP Loup le 2 février prochain.
Catherine, bibliothécaire venue manifester à Lyon, s'indigne de cette violence envers l'animal : "Le loup symbolise notre inconscient collectif et nous refusons de nous y confronter. Dans les contes, on lui donne toujours le mauvais rôle. En réalité il n'est pas une menace pour l'être humain."
Plus de 20 Ans que ces associations dénigrent et diffament les métiers de bergers et d éleveurs' et qu'importe les moyens d'y parvenir ... Tout leur est bon, et ce serait le travail de nos syndicats agricoles, plutôt fortunés, que de defendre nos professions et de les traduire en justice, on les attend encore .... Certains voudraient organiser des tables rondes, avec ces gens qui nous diffament en permanence ? Qui appellent au boycott de nos produits ? Qui en définitive ne souhaitent en leur for intérieur, que la disparition des élevages et de toute vie rurale ? Le Gnl à vécu, l expérience nous a montré cet été, que les discussions franches et directes avec l'Etat nous permettait plus d'avancées.
Près de 10000 animaux d’élevages massacrés dans des circonstances épouvantables, et il y en a encore à pleurnicher après la perte d’une trentaine de loups ..Beaucoup de régions françaises, beaucoup de pays vivent sans ces prédateurs et n’ont vraiment pas l’air de s’en plaindre.La crise de l’élevage de montagne concerne beaucoup plus les bovins laitiers que les ovins viande dont les Coopératives manquent d’agneaux et d’éleveurs pour les produire, malgré une concurrence de pays sans loups comme la Nouvelle Zélande, l'Australie, ou la Grande Bretagne ...Tous les élevages de plein-air et leurs labels de qualité (Rouge, Bio, etc ...sont désormais concernés chèvres, vaches, chevaux, volailles du sud Ouest, contrairement bien sûr aux élevages industriels concentrationnaires, ces prédateurs
Suite:ces prédateurs s’étendent dans les plaines de Haute Marne, de la Meuse et parmi les Causses où ils atteindront sans tarder les 1000 producteurs laitiers de Roquefort.L’Italie comme l’Espagne payent un lourd tribu, il n’y a qu’à voir cette récente ' interview d' un directeur de fromagerie italienne ' sur youtubeDois je rappeller que l’on découvre chaque année en Italie entre 80 et 100 loups braconnés chaque année, dont l’un des derniers pour Noël ? Dispo sur le journal italien faxonline 'Un lupo morto come regalo di Natale'Il est totalement illusoire que l’on puisse se satisfaire plus longtemps de cette situation dans notre pays, sans sacrifier la qualité de notre alimentation.
Le plus grand prédateur ne serait-il pas l'Homme ? A commencer par la guerre de prix des 'grandes surfaces'. Et je ne connais pas une grande surface qui s'appelle 'Loup' !Pas sur que l'élevage du mouton en montagne soit 'rentable'. Cependant je soutien son subventionnement par les pouvoirs publics en particulier pour la préservation et l'entretien des espaces naturels.Et le Loup fait partie du milieu naturel. Certes c'est un prédateur.Sauf qu'on n'est plus du temps du 'petit chaperon rouge' ...Alors il faut de la méthode et surtout une plus grande surveillance de nuit. Je ne doute pas une seule seconde que nos bergers sauront s'adapter.Le Loup et le Mouton ne font pas bon ménage. Ce n'est pas nouveau. En revanche les Bergers et les Écologistes doivent faire bon ménage.
Pauvre de moi je ne savais pas que le loup était aux portes de LYON! Il fait si froid que çà ? Ah tous ces urbains qui pensent que les viandes qu'ils consomment sont issues de générations spontanées.Au fait dans les manifestants combien de végétaliens?Un regret de ne pas les avoirs entendus hurler façon loup;Aurainet ils eu la bone idée d'en faire un CD ?
Comme vous dites : pauvre de vous 🙂 Parmi les 2500 personnes, il y en avait de toute la France et pas que des villes, loin s'en faut. Des gens de terrain, amoureux de la faune sauvage, de la vie tout simplement. Le loup est une espèce clé de voute, comme le requin ou l'ours. C'est-à-dire une espèce dont la présence est indispensable à l’existence même d’un écosystème, par l’action qu’elle exerce sur les comportements et les effectifs des autres espèces qui composent le système. A noter que l'homme n'est pas une espèce clé de voûte… C'est même le plus grand prédateur connu. Qui tue à peu près tout ce qui bouge, y compris lui même.
Et oui pauvre de nous d'avoir des defenseurs urbains de la nature coupés la réalité de la nature! Je vous invite à voir ce qui se passe à Berlin, Londres et ailleurs où dans certains quartiers les habitants ne peuvent plus sortir le soir de leur maison de peur de se retrouver nez à nez avec des sangliers!Même phènomène avec les renards. Il ne s'agit pas d'être contre le loup dans l'absolu,il s'agit de maitriser son développement.Alors votre manifestation 'mondiale' son faible écho révèle que vous êtes à côté de la plaque et votre discours obscuratiste contre l'homme ne peut que discréditer encore un peu plus votre cause...