Ce deuxième confinement intervient au pire moment pour les commerces non essentiels qui redoutent de rater la période la plus importante de leur année : les achats de Noël. À cette inquiétude s’ajoute l’incompréhension de voir certains concurrents toujours ouverts.
Ce vendredi matin, de nombreux commerçants n’ont pas levé le rideau de fer de leurs boutiques. Mais ils se sont pourtant activés toute la journée pour tenter de se réorganiser. Depuis jeudi minuit et l’instauration de ce second confinement, les commerces jugés non essentiels n’ont plus le droit d’accueillir du public, mais peuvent mettre en place des services de click and collect. Les clients peuvent venir retirer en magasin des commandes passées sur internet. À marche forcée, de nombreux indépendants s’étaient lancés dans l’aventure en ligne au printemps dernier dans une tentative désespérée de ne pas laisser le monopole du web aux géants de la vente en ligne. Pour les deux prochaines semaines, c’est le seul horizon pour de nombreux commerçants. “Nous allons ouvrir un comptoir de retrait des commandes passées par téléphone ou sur notre site internet. Nous l’avions pas fait lors du premier confinement, mais là c’est la fin d’année. Cette période représente 30 à 40% de notre chiffre d’affaires”, pointe-t-on à la libraire Passages, en presqu’île. D’un confinement à l’autre, des boutiques sont moins prises au dépourvu. Certaines avaient même préparé un plan B. “À partir de mardi, nous allons mettre en place un standard téléphonique pour réserver des produits dans notre magasin avec un retrait via un système de drive. Depuis le premier confinement, nous avons aussi développé un dispositif de livraison à domicile”, précise-t-on au King Jouet des Cordeliers.Il vous reste 72 % de l'article à lire.
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