Des livreurs à vélo lyonnais font grève ce week-end pour dénoncer de mauvaises conditions de travail et de trop faibles rémunérations.
Inscrite dans un appel à la mobilisation nationale, la grève des livreurs à vélo exerçant pour Uber Eats a eu lieu ce week-end, suite à l'annonce par la plateforme d'une nouvelle grille de tarification, à l'essai depuis octobre. Le syndicat CGT des livreurs donnait rendez-vous aux travailleurs cyclistes vendredi 3 novembre devant le Burger King de Garibaldi (Lyon 7e) pour réclamer de meilleurs conditions de précarité et dénoncer la précarité constante, ainsi que le manque de transparence de cette nouvelle politique de rémunération.
Des "éléments clairs" réclamés
Auto-entrepreneurs, les livreurs déplorent une rémunération trop faible sans sécurité de l'emploi. "J'ai travaillé de 14h à 18h30 et j'ai gagné 70€ pour ma journée", a confié l'un deux au micro de BFM Lyon, samedi 4 novembre. Selon le syndicat, Uber Eats "refuse de divulguer des éléments clairs expliquant les évolutions de rémunération, malgré l'interpellation de la CGT".
"D'après Uber Eats, cette nouvelle rémunération permettrait même l'augmentation de la rémunération, alors même que la plateforme refuse de rendre public l'algorithme à l'origine de cette nouvelle rémunération et que les livreurs ont bien constaté à la baisse", indique le syndicat dans un communiqué du 3 novembre. L'appel à la grève, qui s'ajoute à d'autres mobilisations ces dernières années, s'est fait un peu partout, à Lyon mais aussi à Marseille, Toulouse, Grenoble, Montpellier et ailleurs.
"mauvaises conditions de travail et de trop faibles rémunérations" L'inverse eu été étonnant pour ces stakhanovistes du pédalier !
On est au niveau du SMIC