Le siège d’Interpol à Lyon © Tim Douet
Le siège d’Interpol à Lyon © Tim Douet

À Lyon, Interpol fait appel au public pour résoudre 22 "cold cases"

Interpol, dont le siège est installé à Lyon, a annoncé mercredi le lancement d’une campagne visant à identifier les corps de 22 femmes retrouvés en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Pas pour faire avancer les enquêtes sur ces "cold cases

C’est une campagne inédite que lance depuis Lyon l'organisation internationale de coopération policière basée au bord du parc de la Tête d’Or. Dans un communiqué publié ce mercredi, Interpol demande au grand public son aide pour faire avancer plusieurs "cold cases" en dévoilant des informations sur 22 victimes de sexe-féminin non identifiées et qui ont été retrouvées en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique.

22 corps de femmes non identifiées

Pour chacune d’entre elles, Interpol dévoilera sur son site internet une photo créée sur la base des technologies de reconstitution faciale et des éléments sur le lieu et la date de découverte du corps, les objets personnels, les vêtements et le contexte. Des éléments qui, jusqu’alors, étaient réservés à un usage interne et contenus dans ses "notices noires", dédiées à l'identification des restes humains. 

Le plus récent de ces corps a été retrouvé en août 2019 dans un parc communal de Belgique et le plus ancien sur un parking d'autoroute aux Pays-Bas en octobre 1976. À ce stade, aucun d’entre eux n’a pu être identifié par les polices des trois pays, "en partie", d’après Interpol, parce que ces femmes n'étaient pas originaires de ces pays. 

À noter que ces différentes affaires n’ont pas de lien entre elles, si ce n’est "leur contexte international", a expliqué à l’AFP François-Xavier Laurent, gestionnaire des bases de données ADN à Interpol. Certaines de ces femmes pourraient notamment "venir de régions d'Europe de l'Est", indique le communiqué.

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