Près d'un an après la fusion, Tier devient progressivement Dott, devenant à terme le seul prestataire de trottinettes en libre-service à Lyon. La Ville étudie la possibilité de lancer un nouvel appel d'offre.
Bien implantés à Lyon, où leurs contrats d’exploitations des trottinettes en libre-service ont été reconduits pour quatre ans par la mairie écologiste en 2023, les deux cadors européens des micro-mobilités partagées, Dott et Tier ont fusionné début 2024. Et le 1er octobre, Dott a annoncé que Tier devenait Dott dans ses 427 villes dont Lyon. La marque sera remplacée progressivement et jusqu'à début 2025.
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La Ville de Lyon étudie le lancement d'un nouvel appel à projets
Sur le papier, l’idée derrière la fusion des deux groupes était surtout de "pouvoir garantir une stabilité financière vis-à-vis des mairies et de rester abordable pour nos utilisateurs", expliquait ainsi Manon Pagniez, directrice nationale de Dott France à Lyon Capitale en janvier dernier. Des utilisateurs, qui n’étaient pas moins de 456 000 en 2022 pour la seule ville de Lyon.
Une fois la fusion effective, les deux opérateurs espèrent tout de même pouvoir conserver "les deux marques pour servir la ville de Lyon, parce qu’il n’y a rien qui changera sur le niveau de service que l’on va livrer pour la ville", ajoutait-elle. Mais une fois fusionnées, les deux entreprises pourraient devoir abandonner l'une des deux autorisations d'occupation temporaire du domaine public dont elles disposent.
Contactée, la Ville de Lyon indique ainsi qu'elle "étudie les différents scénarios qui s’offrent à elle, dont le lancement d'un appel à projets pour autoriser un autre opérateur à déployer 2 000 engins". Et d'ajouter : "L'autorisation d’occupation temporaire existante de Dott est maintenue jusqu'en 2027 ." Dott pourrait donc devoir réduire sa flotte à 2 000 trottinettes si la municipalité décide d'offrir la possibilité à un nouvel opérateur occuper l'espace public. En attendant les 4 000 trottinettes demeurent dans les rues lyonnaises et rien ne change pour l'utilisateur.
Il faudrait surtout les interdire comme à Paris. Les utilisateurs de trottinettes en libre-service semblent ignorer leurs obligations... et quand ils ont un accident c'est toujours la faute des autres.
En février 2022, selon une estimation du JDD, le nombre des victimes de fractures causées par des accidents de trottinettes approcherait 6 000 rien qu’à Paris, Lyon et Marseille. Après votation, les flottes de trottinettes en libre accès ont été supprimés à Paris, inaccessibles à Villeurbanne, interdites à Montréal !