mobilisation hôpitaux lyon le 18/01/24 en présence d'élus NFP
Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI), Marine Tondelier (EELV), Boris Tavernier (EELV) et Sandrine Runel (PS) étaient présents à Lyon ce samedi 18 janvier, en signe de soutien aux soignants.

A Lyon, les élus du NFP apparaissent unis malgré la crise interne

Ce samedi 18 janvier avait lieu une mobilisation citoyenne pour l'hôpital public dans plusieurs villes de France. A Lyon, devant l'hôpital Edouard-Herriot, les représentants du NFP s'y sont montrés soudés alors que la coalition traverse une nouvelle zone de turbulences.

Les militants n'étaient pas nombreux à avoir répondu à l'appel à la mobilisation lancé par un mouvement citoyen, ce samedi 18 janvier, devant l'hôpital Edouard-Herriot du 3ème arrondissement de Lyon. Alors devant les banderoles et pancartes brandies par une dizaine de personnes, la présence de plusieurs représentants politiques ne passe pas inaperçue. Autour de Marine Tondelier, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts qui a fait le déplacement, trois députés rhodaniens issus du NFP semblent ne faire qu'un seul bloc : Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI), Sandrine Runel (PS) et Boris Tavernier (EELV).

S'ils sont venus ici pour défendre l'hôpital public, à quelques jours du vote du Budget 2025, difficile d'oublier dans quel contexte a lieu cette mobilisation. Car depuis jeudi, le Nouveau Front Populaire subit de nouvelles turbulences suite au refus du PS de voter la mention de censure déposée par La France Insoumise contre le gouvernement de François Bayrou.

Les élus du NFP prêts à surmonter les désaccords...

Ce samedi matin, Sandrine Runel qui a suivi les instructions de son groupe "Socialistes et apparentés" en ne votant pas la censure, pourrait donc paraître esseulée. Mais celle-ci veut montrer tout le contraire : "c'est très important de se rassembler et de rappeler que l'on doit laisser ces mots [contre le PS] à nos adversaires et qu'on forme toujours un front uni", affirme-t-elle avec un sourire. La députée de la 4e circonscription ne semble en tout cas pas regretter son vote et se félicite des "avancées" que son parti "a réussi à obtenir" notamment sur l'annulation de la suppression des 4 000 postes dans l'Education nationale, initialement prévue dans le Budget 2025.

Pour Marine Tondelier, cette présence de trois des quatre partis composants le NFP est "la preuve que tout va bien". "Soit on décide que c'est insurmontable, soit on surmonte les désaccords et moi j'ai choisi de surmonter. Le but n'est pas qu'on parte en vacances ensemble mais de mener des combats politiques", lance la cheffe de file des Verts qui compare le NFP à un écosystème : "il est très riche parce qu'il est divers".

... ou presque

A quelques mètres de là, Anaïs Belouassa-Cherifi n'a quant à elle toujours pas avalé la pilule. Bien qu'elle répète être là "pour soutenir l'hôpital public qui est dans un état déplorable", elle avoue ne pas être d'accord avec le fait de ne pas voter la censure, même si elle assure qu'"en tout cas à Lyon, on arrive toujours à travailler ensemble". L'élue de 29 ans ne mâche pas ses mots envers le Parti socialiste à qui elle reproche d'être "en congrès interne plutôt que dans un programme qui unit". Et la députée LFI de sous-entendre que ce n'est pas le NFP qui éclate mais le PS qui s'exclut tout seul.

Laisser un commentaire

réseaux sociaux
X Facebook youtube Linkedin Instagram Tiktok
d'heure en heure
d'heure en heure
Faire défiler vers le haut