La disparition de la “chenuse et canante” tradition bouliste de la place Bellecour depuis 1894.
“Vous vous rendez compte, les gones, un évènement d’une telle renommée tomber, d’un coup d’un seul, en bave ! Finir aux équevilles comme de vieux raclons, de curailles, de barafutes, s’abouser comme de la pâte à bugne mal pitrognée ! (…) Allez, ressaisissez-vous bande de grands gognands ! Vous n’allez tout de même pas me laisser filer une telle tradition. Quand on pense que cette chenuse et canante tradition bouliste devait fêter cette année ses 150 ans…”
Nul besoin d’être Lyonnais pur jus pour saisir toute la truculence, et le désarroi, du père Craquelin. Dans le dernier numéro du Journal de la Renaissance du Vieux-Lyon, alias Gérard Truchet, président des Amis de Lyon et Guignol, a les boules. L’expression, certes un brin familière, est de circonstance : le fameux Tournoi de Pentecôte de Bellecour n’est plus. Depuis 1894, la place était devenue le point de ralliement des amateurs de boule lyonnaise, suite à l’organisation, trois jours pendant la Pentecôte, d’un tournoi de boules ayant réuni pas moins de 1 248 joueurs. Au fil des années, l’événement était devenu une compétition d’envergure internationale, s’imposant comme un temps fort de la pratique bouliste et, surtout, comme une tradition lyonnaise, au point que l’on a pu prétendre que Lyon était “capitale des boules”. Manque d’inscriptions et baisse drastique des subventions égrènent les organisateurs. Qu’importe. Il faut tout faire, comme disent les Québécois, pour ressortir le Tournoi de Pentecôte de Bellecour des boules à mites !
On a les élus que l'ont choisi !
C'est désastreux de perdre toute notre identité Lyonnaise et de laisser 1 seul homme sanctionner si brutalement notre culture de boulistes et de Lyonnais au profit d'une idéologie mal calculée
Réagissons rapidement et prouvons, à ces destructeurs de culture que notre concours dit
" le Bellecour", a toute sa place dans notre patrimoine.
Président d'un club boulistes