Dans un extrait vidéo, largement relayé sur les réseaux sociaux, le controversé influenceur Lyonnais Bassem Braïki, évoque de "pendre des Noirs" qui s'en prennent aux Arabes, avant de revenir sur ses propos et de s'excuser dans une seconde vidéo.
Dans un extrait vidéo largement relayé sur les réseaux sociaux, l'influenceur Lyonnais Bassem Braïki, parle de "prendre des Noirs" qui s'en prennent aux Arabes. "Y'a une femme, une haja (une vieille dame) elle a été giflée dans le RER, le tombe de mon grand-père, ils ont étouffé l'affaire (...) Il y'a des rappeurs Noirs dans le 91, qui insultent tout le Maroc, personne fait rien. Nous, à Lyon, sur des lampadaires, ils seraient en train de pendre", lance-t-il.
L'extrait a été relayé et a suscité une indignation auprès de nombreux internautes. Bassem Braïki publie ensuite une seconde vidéo dans laquelle il présente ses excuses. "L'une des plus grandes erreurs que j'ai faites, c'est de m'être fait passer pour ce que je ne suis pas, un raciste. Je m'adresse à tous les "renois" (Noirs) de France et du monde. Je vous demande de m'excuser parce que mes mots ont été forts. C'était une manière de m'exprimer, tout simplement."
Devant la justice pour des propos homophobes
Âgé d’une quarantaine d’années, Bassem Braïki est un blogueur, influenceur lyonnais suivi par plus de 418 000 personnes sur YouTube, connu, entre autres, pour ses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Il s'est notamment exprimé et fait connaître après les attentats de Paris en 2015. Dans une vidéo devenue virale, le blogueur, originaire de Vénissieux, s'adresse à "tous les muslims, à tous les musulmans de France" et les exhorte : "Allons traquer ces imposteurs qui se font passer pour des musulmans en tuant des gens". Il continue : "Ils salissent 2 milliards de musulmans." L'extrait a été visionné des millions de fois.
Le ton dérape alors dans d'autres vidéos. Ce n'est pas la première fois que l'homme originaire de la banlieue lyonnaise divulgue des propos racistes et homophobes. Selon nos confrères du Parisien, dans des vidéos depuis supprimées, il aurait vilipendé les femmes maghrébines coupables de nouer des relations avec des hommes noirs, envers qui il nourrirait, selon ses accusateurs, une forme de "racisme". Bassem Braïki comparaissait également en 2020 devant le tribunal correctionnel de Lyon pour des propos homophobes tenus sur les réseaux sociaux en 2018.
Lire aussi : Lyon : le blogueur Vénissian Bassem Braïki devant la justice pour ses propos homophobes
Offrir une caisse de résonnance à ce type de propos. Merci Lyon capitale.
Et oui, c'est le principe du commerce : pour faire du clic et vendre de la pub qui sera vue, il faut être dans l'outrance, dans la caisse de résonance de tout ce qui peut faire du buzz.
Par contre, parler des candidats postmonétaires aux législatives en 2022 et 2024, qui ont respecté les lois et espéraient que la démocratie soit une réalité... et bien aucun papier aucun article, même pas un de ces articles non référencés comme ils savent aussi faire pour "en parler sans que ce soit vu".
L'art Médiatique ! 😀
Faut-il rappeler le long historique du commerce négrier bien existant bien avant la colonisation européenne. CQFD !
CQFD : le principe du commerce est une saloperie et ne date pas d'hier.
Donc antérieure à la civilisation judéo-chrétienne. Bonjour à Marc !
Oui, antérieure à cette civilisation. Et donc ? Que voulez-vous dire par là ?
@orus; vous confondez la traite des esclaves et la traite "triangulaire" des esclaves. La différence est le caractère "industriel" et "capitaliste" du commerce triangulaire. 12,5 millions de gens déportés, 1,5 millions de décédés et l'enrichissement des puissances européennes.
Le phénotype est indépendant du comportement, telle la volonté de mettre fin ou pas à l'esclavage. Au XVIIIe, Voltaire, Rousseau voulaient y mettre un terme. Fin XIXe, la reine de Madagascar qui possédait encore des esclaves, ne le voulait pas. Il est important de le rappeler aujourd'hui pour une bonne compréhension des choses, même si ça ne fait pas plaisir aux extrémistes.
On pourrait confondre saunier et paludier! Et pourtant blanc bonnet ...