Les manifestants de Greenpeace à Lyon ce mardi 7 février (Photo Twitter Greenpeace Lyon)

À Lyon, un argument écologique à la réforme des retraites ?

Greenpeace, la célèbre association écologiste se tient aux côtés des syndicats pour protester contre la réforme des retraites.

L'idée de repousser l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans ne semble pas plaire à une partie des travailleurs français. La grogne monte avec, ce mardi 7 février, un troisième acte de manifestation contre le projet du Gouvernement. Les manifestants mettent en avant la dureté du travail, le manque d'emploi pour les profils seniors ou encore le recul des droits acquis.

Cependant, dans le cortège on peut observer un petit groupe, gilets verts et drapeaux siglés Greenpeace. L'association écologiste est descendue dans les rues pour protester avec les syndicalistes. Mais quel rapport entre retraites et environnement.

La question écologique de la répartition des richesses

Greenpeace explique d'abord sa présence dans les cortèges français par la contradiction de ce projet avec ses valeurs. "Cette réforme va à l’encontre de la cohésion sociale dont notre pays a profondément besoin. Elle risque d’aggraver les inégalités, car ce sont les classes moyennes et défavorisées qui seront les plus fortement impactées", détaille Greenpeace.

"Ce sont les classes moyennes et défavorisées qui seront les plus fortement impactées", Greenpeace.

Suite à ce soutien aux syndicats, l'association retourne sur les positions pour lesquelles elle est connue. "Cette réforme des retraites injuste pèse sur les catégories les plus précaires, or ce sont déjà celles les plus vulnérables face au changement climatique." L'association explique qu'une meilleure répartition des richesses pourrait amener à une meilleure prise en compte des défis environnementaux.

Greenpeace : "ce sont déjà celles les plus vulnérables face au changement climatique."

L'association dénonce les risques de "retraite par capitalisation" et redoute l'impact que cela pourrait avoir sur le climat. Selon Greenpeace, ce sont les banques, les assureurs, et les fonds d'investissement finançant les énergies fossiles qui "portent actuellement ce système de retraite par capitalisation."

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