A Lyon, une étude des Hospices civils de Lyon, conduite par l'équipe de Professeur Philippe Vanhems, confirme scientifiquement l'impact favorable de la vaccination sur la baisse des hospitalisations dans la région. Philippe Vanhems, professeur de médecine et épidémiologiste aux HCL et au CIRI est l'invité de la quotidienne de Lyon Capitale, 6 minutes chrono. Il explique les conclusions de cette étude.
L'étude a été réalisée par l'équipe du Pr Philippe Vanhems, professeur de médecine à l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon et épidémiologiste aux Hospices civils de Lyon (HCL) et au Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI) autour de données recueillies sur l'ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes (8 millions d'habitants) entre le début de la campagne de vaccination en France (janvier 2021) et le 15 novembre 2021. Elle ne prend pas en compte les doses de rappel, ni le variant Omicron.
"On observe une diminution de + de 90% des taux d'hospitalisations depuis le début de la vaccination"
"Il existe un lien assez fort entre le taux d'hospitalisation dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et le pourcentage de personnes vaccinées depuis le début de l'année 2021. On s'est arrêté au 15 novembre 2021. Cela ne prend donc pas en compte le variant Omicron. On observe une diminution régulière et importante de + de 90% des taux d'hospitalisations depuis le début de la vaccination", explique dans 6 minutes chrono le Pr Philippe Vanhems, épidémiologiste aux Hospices civils de Lyon (HCL) et au Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI).
"On doit pondérer nos résultats, ajoute-t-il. Sur cette période-là, d'autres mesures de prévention ont influencé cette courbe épidémique et la baisse du taux d'hospitalisation : la distanciation sociale, l'hygiène des mains, le télétravail, le port du masque etc... On ne peut attribuer seulement à la vaccination cette baisse des taux d'hospitalisation. Néanmoins, elle y a contribué d'une manière extrêmement importante".
"L'effet sur la transmission grâce à la vaccination est bien moindre" de l'ordre de -20%
L'étude conclut aussi qu'il y a "un effet moindre sur les taux d'infection. Les taux d'infection ont eux été réduits de 20% (depuis le début de la vaccination). Il y a un effet sur la transmission grâce à la vaccination mais il est bien moindre. Mais ce sont des résultats attendus. Tous les essais cliniques qui ont permis de promouvoir ces recommandations autour de la vaccination avaient comme objectifs de montrer que le vaccin réduisait les formes graves, les hospitalisations et les taux de mortalité. En aucun cas, lorsque les essais cliniques ont été développés, l'objectif était de réduire la transmission".
Le Pr Vanhems explique encore que "la réduction des hospitalisations liées pour une grande partie à la vaccination a permis aux patients de bénéficier de soins et de bilans médicaux qui avaient été différés à cause de l’intensité des vagues COVID-19 précédentes".
Monsieur le Pr Vanhems, au cas où par un grand hasard, vous tombiez sur ce commentaire :
une étude scientifique pour "tester" et comparer, se fait avec un panel test et non des statistiques (qui sont la partie occulte des mathématiques).
Est-ce que votre étude avait un panel test ?
Est-ce que ce panel a été composé de personnes aux caractéristiques physiques (âge, maladie éventuelle, mode de vie alimentation, travail, sommeil, etc) identiques ?
Lorsque vous dites 20% de moins de contaminations, est-ce que vous parlez de toute la population (injectés et non injectés) ou seulement de la partie injectée ?
Quel est le % des injectés qui sont contaminés et contaminant ? (avec ou sans symptômes visibles)
Lorsqu'une personne injectées est contaminante, le virus qui ressort de son organisme est-il + fort, + faible, ou équivalent à une personne qui n'a pas eu ce "filtre" que procure l'injection ?
Est-ce que c'est la définition d'un "vaccin" de permettre à l'individu de continuer à cultiver et transmettre le virus ?
Y a-t-il d'autres "vaccins" qui permette ce genre de chose ? (fonctionner pour "éviter les cas graves" tout en étant contaminé et contaminant ?) ou n'est-ce pas la définition de "traitement" ?
Pour répondre à toutes questions, il faut des études... qui dans un monde monétiste coûtent cher et dont le système place ce coût aux... fabriquants des produits.
Une telle équation économique favorise-t-elle la science ou l'obscurantisme ? 🙂