Le maire socialiste de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael a indiqué en conseil municipal que sa police municipale aura "d'autres priorités" que le contrôle de l'application de la Zone à faible émission (ZFE), alors que les voitures Crit'Air 3 seront concernées au 1er janvier 2025.
Après la France insoumise et son député du Rhône Idir Bourmetit qui demande de ne pas installer les panneaux officialisant la mise en place de la Zone à faible émissions (ZFE), c'est le maire PS de Villeurbanne qui lâche du lest quant à l'application de l'interdiction des véhicules Crit'Air 3 au 1er janvier 2025.
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"Pour pouvoir verbaliser, il faut qu'il y ait des personnes puisque visiblement l'État ne met pas les radars"
À l'occasion du conseil municipal de jeudi 19 décembre, Cédric Van Styvendael a été interrogé par des élus LFI de sa majorité qui relayaient la demande formulée par leur député à Bruno Bernard, de ne pas installer les panneaux permettant légalement la verbalisation.
Et s'il fait partie de l'exécutif du président écologiste de la Métropole de Lyon, le maire PS de Villeurbanne a bien fait comprendre qu'il ne ferait pas de zèle pour contrôler l'application de la ZFE : "Pour pouvoir verbaliser, il faut qu'il y ait des personnes puisque visiblement l'État ne met pas les radars. Tout le monde comprendra que pendant plusieurs mois, peut-être un peu plus, la priorité de la police municipale de Villeurbanne ne soit pas complètement orientée dans cette direction, au regard des enjeux de sécurité auxquels nous faisons face", a-t-il ainsi indiqué.
Cédric Van Styvendael a par ailleurs rappelé qu'une nouvelle dérogation avait été officialisée par le Bruno Bernard lors du conseil métropolitain du lundi 16 décembre pour les travailleurs en horaires décalés.
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L'argent, encore la source des problèmes...
les enjeux de lutte contre les trafics de stupéfiants sont bien supérieurs, il ne peut qu'y avoir les écologistes libertaires écolobobgaucho pour ne pas le comprendre !
Je ne sais pas de qui vous parlez, mais apparemment vous n'avez pas compris que les trafics de stupéfiants n'existent QUE parce qu'on utilise de la monnaie. Autrement dit, en utilisant de la monnaie, vous et moi sommes des "rouages involontaires" de ces trafics. Il est donc temps de construire l'économie postmonétaire.