A45 : les opposants veulent négocier les possibles plans B 

Alors que le préfet d'Auvergne-Rhône-Alpes va présenter ce vendredi “les solutions et alternatives”, à l'A45, les opposants se sont félicités de cette nouvelle, mais ne veulent pas que les éventuels plans B soient choisis “dans le dos des populations

Alors que le projet d'autoroute A45 semble de plus en plus loin d'être réalisé, la coordination s'est félicitée que l'État reconnaisse “qu’il existe des scénarios alternatifs à la construction de l’A45”, même s'ils assurent “avec force et détermination qu’aucun Plan B sérieux et approprié ne saurait être décidé en catimini par les services de l’État sans que la population concernée ne puisse s’exprimer”. Ces derniers évoquent la réunion organisée ce vendredi par le préfet d'Auvergne-Rhône-Alpes sur l'A45 pour  présenter “les solutions susceptibles d'être proposées en alternative au projet A 45”. Une réunion qui va être séchée par Laurent Wauquiez, Gaël Perdriau, Georges Ziegler pour qui “il n'est pas question pour nous d'évoquer de quelconques alternatives à l'A45 remettant en cause ce projet d'intérêt national”.

“Que les autorités commencent à parler d’un plan B est donc une bonne nouvelle. Cela ruine la stratégie des partisans de l’A45 qui, en dépit du bon sens, ne cessent d’affirmer qu’il n’y a pas d’alternative à l’A45”, expliquent de leur côté les opposants au projet. Cependant, selon eux, “il n'est pas acceptable de substituer à l’A45 un scénario alternatif décidé dans le dos des populations, où il s’agirait uniquement de construire de nouvelles infrastructures autoroutières. “Oui pour un plan B, mais pas n’importe lequel et pas dans le dos des populations !”, concluent-ils. Un rassemblement aura lieu le 22 septembre prochain à La Talaudière (Loire), pour “définitivement tourner la page de l’A45 et améliorer véritablement la situation actuelle”.

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