David Kimelfeld et Georges Képénékian n’ont pas été ménagés ce mercredi soir par le public, venu très nombreux, à la première réunion publique sur le déclassement de l’A6/A7. Où ont été mises en exergue les difficultés qui attendent les périphéries de la métropole d’ici à 2020, quand le déclassement sera effectif.
L'amphithéâtre Mérieux de l’Université catholique de Lyon était bondé ce mercredi soir pour la première réunion publique sur le déclassement de l'A6/A7. Face aux professeurs Kimelfeld, Képénékian et Da Passano, têtes grises et nombreux élus (l'un n'empêchant pas l'autre) avaient remplacé les étudiants sur les bancs de la Catho. Après l’introduction magistrale du maire de Lyon et du président de la métropole, le public n’a pas ménagé les deux successeurs de Gérard Collomb. “Parkings relais sous-dimensionnés”, “manque de solutions pour détourner les voitures”, “problèmes de signalisation”, “projet lyonno-lyonnais”... Les Grand-Lyonnais n'ont pas paru convaincus par le calendrier proposé par le Grand Lyon. Qui concernait pourtant la seule phase 2018-2020. Une phase durant laquelle la vitesse va être diminuée à 70 km/h, les infrastructures paysagées pour marquer visuellement le passage de l'autoroute au boulevard urbain et des voies de bus et de covoiturage réservées créées, avec des systèmes de bus express au nord et au sud (voir détails ci-dessous).La charrue avant les bœufs
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