Le prix de l'excellence économique dans l'Académie de Lyon a été décerné ce vendredi 27 janvier.
Concours organisé par l'Education nationale en partenariat avec la Banque de France, le prix de l'excellence économique propose aux étudiants de termine STMG de tester leurs connaissances.
Epreuve écrite de 4 h
Cette année, le sujet portait sur les politiques économiques et le pouvoir d’achat. Les candidats ont composé à partir des documents fournis et de leurs propres connaissances, lors d’une épreuve écrite d’une durée de 4 heures.
Le jury, composé de professeurs en classe préparatoire, de cadres de la Banque de France et d’une inspectrice d’académie, inspectrice pédagogique régionale, s'est réuni afin d’examiner les copies des 303 composants scolarisés dans 12 lycées de l’Ain, la Loire et le Rhône et désigner les lauréats à ce concours.
Cette année, c’est Thomas Juchler, élève du lycée international de Saint-Genis-Pouilly qui a obtenu le 1er prix académique. Les deux autres lauréates sont Amélie Fougerouse, élève au lycée Claude Lebois de Saint-Chamond, et Zoé Ramond, élève au lycée Condorcet de Saint-Priest.
Ils ont bien répété sagement ce que leurs pairs leur demandaient de penser ? 😀
Sujet pour ces élèves :
- sachant que l'économie monétaire doit obligatoirement être en croissance (du PIB) parce que cette croissance permet de payer les intérêts bancaires quels qu'ils soient ainsi que payer les marges commerciales,
- sachant qu'une économie en croissance de PIB ne peut pas être découplée d'une croissance des consommations énergétiques et de consommations des ressources,
- sachant qu'une croissance infinie est impossible sur une planète aux ressources limitées,
comment on s'en sort sinon en construisant une société ayant dépassé l'usage de cet outil finalement très primaire (monnaie = troc amélioré), c'est à dire en construisant une société post-monétaire ?
(ni monnaie ni troc ni échange)
Vous avez... quelques heures ou plus suivant vos capacités ! 🙂
Et n'oubliez pas : tant qu'on utilisera de la monnaie, l'humain sera motivé à transformer la nature en chiffre d'affaires jusqu'à la dernière goûte, et son voisin sera toujours un ennemi commercial.