Ce dimanche, quatre personnes d'une même famille sont décédées après une collision avec un TER : le père et ses trois enfants. Selon les premiers éléments, le carrefour où a lieu l'accident n'était pas équipé de barrière, comme c'est le cas lorsque les axes sont peu fréquentés.
Ce dimanche, un TER a percuté une Opel entre Lozanne et le Bois d’Oingt sur la commune du Breuil (Rhône), à 17h40. Le train roulait alors à une centaine de km/h, à vide. Le véhicule aurait été touché à l'arrière. Dans la voiture, quatre occupants sont morts : le père, 36 ans, pompier à St-Priest, et ses trois enfants, âgés de 7 ans, 5 ans et 3 mois. La mère est actuellement plongée dans un coma artificiel. Hier soir, son pronostic vital était engagé.
Le passage à niveau n'était pas sécurisé, sans barrière ni feu clignotant. Il se situe à la droite d'un local technique, repérable sur la photo ci-dessus par un rectangle blanc. Au-dessus, à gauche sur la photo, court la route départementale. Seule une Croix-St-André signalait la présence de voies ferrées (logo ci-contre). C'est l'équivalent d'un stop pour les carrefours croisant une ligne de chemin de fer. 3600 passages à niveau de ce type existent en France, sans barrière, sur un total de 18 000. "C'est le cas chaque fois que le carrefour concerne une route très peu circulée avec une voie ferrée très peu circulée", indique Réseau Ferré de France. Selon le groupe, cette route n'est pas du tout fréquentée, conduisant "à des exploitations agricoles et à une entreprise".
Déjà avec des barrières, beaucoup de monde n'est pas rassuré en traversant ces passages à niveau mais alors sans barrières c'est tout de même très dangereux. La SNCF ou le Réseau Ferré de France devraient prendre des mesures sérieuses.
Les mesures sérieuses, c'est d'abord de respecter le code de la route et de ne pas commettre des imprudences manifestes. Dans 99,9% des cas, c'est l'automobiliste qui est en faute. La part des accidents aux passages à niveau liées à un problème ferroviaire, c'est rien. Dire que le passage à niveau n'est pas sécurisé, c'est faux : il est sécurisé puisqu'il y a un STOP et une CROIX DE SAINT ANDRE qui figurent au code de la route, lequel indique qu'on regarde à gauche et à droite avant de franchir la voie ferrée s'il n'y a aucun train à l'approche. Si on fait abstraction du code de la route, évidemment, on ouvre la boîte de pandores : dans la notice de mon four à micro-ondes, il n'est pas écrit qu'il ne faut pas y mettre d'animaux vivants dedans. La notice de mon lave-linge n'indique pas qu'il ne faut pas y mettre d'enfants. Il n'est pas écrit qu'il ne faut pas plonger dans le Rhône quand on ne sait pas nager ! On dédouane l'individu de toute responsabilité collective ou de tout sens de vie en société.
il y a des sous pour debloquer le COL, le TOP et tout autres ponts tunnels de la croix-rousse et dans là rien Bon là c'est vrai que c'est un lieu peu fréquenté mais n'empeche des économies de bout de chandelles mortelles!
Pour maggaly, si vous auriez mieux suivit l'affaire, le chemin débouchait sur une barrière fermée , dès lors seul moyen etait de faire marche arrière avec son monospace Zafira (c'est pas une mini qui ne pourrait même pas aussi faire un demi tour sur un tel chemin aussi étriqué ! et si en plus ça se passe la nuit (le tout en marche arrière ) , vous auriez beau etre prudent vous n'avez pas la vue et les sens d'un rapace de nuit , vous n'y pourrez rien (surtout avec des momes à s'occuper à l'arrière , vous comprenez mieux le contexte de l'affaire? Quelle soltution? installer un radar/sonar de technologie militaire dans chaque voiture?