Toujours gâté et chouchouté en termes de fréquences (gratuites) par la puissance publique – tant pour RMC que pour BFM –, Alain Weill nous gratifie de son sempiternel numéro larmoyant de David contre Goliath et peste aujourd’hui contre le “cartel” TF1/M6/Canal+.
Les trois grands patrons n’hésitent plus quant à eux à parler de "fraude" pour la revente de la chaîne Numéro 23 et en appellent au CSA pour empêcher la réalisation de cette opération. Ils rappellent au passage que Pascal Houzelot a obtenu de réduire de moitié la durée de la clause de non-vente, passée de cinq à deux ans et demi. Et que ce dernier n’a jamais respecté les quotas de diffusion d'œuvres européennes, pourtant inscrits dans la convention de Numéro 23, sans que le régulateur le sanctionne.
De notre côté, nous avions dénoncé dès 2012 l’attribution (via un appel à candidatures truqué) de ce canal TNT à Pascal Houzelot : une véritable escroquerie intellectuelle, en train de tourner à l’escroquerie tout court. Capital de départ de Numéro 23 : 11 000 euros. Revente deux ans et huit mois plus tard : 90 millions d’euros. Ou comment transformer le plomb en or, avec la complicité des pouvoirs publics.
Scandaleux Vous avez raison de dénoncer cette esroquerie