"Adaptation nécessaire" : à Lyon, les Écologistes défendent leur vision face aux contestations

Après la colère des collectifs qui s'est exprimée ce matin rue Grenette à Lyon, Emeline Baume et Valentin Lungenstrass apportent des explications sur la fermeture de rues à Lyon.

Ce jeudi 13 juin, à 16h, les élus Emeline Baume, vice-présidente de la Métropole de Lyon déléguée à l'économie et au commerce, et Valentin Lungenstrass, adjoint aux mobilités à la Ville de Lyon, ont apporté certaines explications quant à la fermeture de certaines rues lyonnaises.

"Nous portons collectivement, la Ville de Lyon et la Métropole, un projet d’adaptation", explique Emeline Baume, "cette Presqu’île est le centre du territoire, où passent nécessairement les touristes. Ça restera la zone centre du territoire, prospère, et elle sera justement prospère parce que nous aurons porté ces projets d’aménagements".

La vice-présidente assure que "cette adaptation est nécessaire", elle insiste pour dire qu'à la fin du projet, "toutes les activités économiques s’y retrouveront". Emeline Baume ajoute que la Métropole de Lyon veut répondre aux enjeux auxquels elle est confrontée, à savoir "la végétalisation et la sécurisation des parcours".

Une colère "entendue et comprise"

L'élue assure également que la mairie a "pleinement conscience que des travaux c’est gênant, c’est perturbant et inconfortable aussi bien pour le commerçant que pour le client", tout en promettant qu'après les aménagements, tout le monde pourra profiter de cet embellissent.

De son côté, Valentin Lungenstrass assure entendre également les revendications des habitants et commerçants, tout en appuyant le fait de devoir "faire face à cette réalité de besoin de changements", il poursuit, "on sait que ça peut être désagréable, mais il faut faire avec".

L'adjoint insiste sur le dialogue, un dialogue jugé inexistant ce matin pour le collectif. "On se rencontre tout le temps, encore lundi dernier avec des associations de commerçants, la prochaine rencontre est dans un mois à peu près, l’échange est constant", explique-t-il.

Les élus ont conclu en ajoutant : "Ce matin une colère s’est exprimée, n’importe quel artisan, commerçant a la possibilité de verser auprès de la Ville et de la Métropole comment il vit cette période de travaux. Notre parti pris est de garantir la prospérité économique de la zone centre".