En plus de déployer 14 nouvelles lignes d'ici cet été, l'aéroport de Lyon se concentre sur sa prise en compte des enjeux environnementaux.
Alors que "la demande a largement repris depuis la crise sanitaire", le président du directoire de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, Tanguy Bertolus, a annoncé 14 nouvelles lignes à la programmation des vols de cet été. L'offre s'élargit, compte tenu de l'effervescence de l'aéroport. En 2022, jugée comme une "année de reprise" selon son président, ils étaient 8,5 millions à emprunter les vols depuis le hub lyonnais. À titre de comparaison, la fréquentation record était en 2019, année pré-crise, avec 11,7 millions de passagers. "On retrouve pratiquement le réseau qui était le nôtre avant la crise sanitaire", se réjouit Tanguy Bertolus.
Sept nouvelles destinations
"Avec une diversification des offres des compagnies aériennes, on permet à nos clients de profiter de cette mobilité aérienne"
Tanguy Bertolus, le président du directoire de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry
Avec un fort maillage en Europe, l'aéroport de Lyon élargit son offre jusqu'au bassin méditerranéen avec sept nouvelles destinations : Doha au Qatar (dès le 3 juillet), Florence en Italie (depuis le 8 avril), Bilbao en Espagne (dès le 7 septembre), Antalya en Turquie (depuis le 10 avril), Tlemcen en Algérie (dès le 5 juillet), Berlin en Allemagne (à partir du 12 octobre) et Hambourg en Allemagne (dès le 10 octobre). Les nouvelles offres s'ajoutent aux 120 destinations proposées vers 36 pays par l'aéroport de Lyon.
À cela s'ajoutent sept autres nouvelles lignes. À savoir, Madrid en Espagne et Cagliari en Sardaigne (depuis le 7 avril), La Rochelle et Lille (depuis le 17 avril), Malaga en Espagne (dès le 3 juin), Prague en République Tchèque (dès le 4 septembre), puis Oujda au Marco (à compter du 21 juin). Le président notifie également que certaines lignes saisonnières sont désormais annualisées, à l'image de Montréal et de Dakar.
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Une ambition environnementale
Dans son projet de développement, l'aéroport Lyon Saint-Exupéry ambitionne de réduire de 50% ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour atteindre l'objectif zéro émission nette dès 2026 - soit 500 tonnes de GES -, Lyon aéroport prévoit une multitude de mesures des scopes 1 et 2 : séquestrer localement dans des puits de carbone les émissions résiduelles, la rénovation du terminal 1 plus vertueux et une rénovation du terminal 2 prévu pour 2025, des éclairages LED, une centrale solaire en ombrées avec des panneaux photovoltaïques, etc.
L'aéroport de Lyon a défini sa propre trajectoire de réduction de ces émissions du scope 3 jusqu'à 2050 en intégrant différents leviers de décarbonation, notamment grâce à l'évolution technologique des avions nouvelles générations. "80% des avions sont issus des anciennes générations. Aujourd'hui, la technologie commence à s'accélérer avec un renouvellement d'environ 1% par an de nouvelles flottes. Bien sûr l'aéroport de Lyon incite les compagnies à renouveler les flottes", précise le président du directoire de l'aéroport de Lyon.
"L'objectif, c’est qu’en 2030 on soit autosuffisant, et qu'on produise de l'énergie autant qu'on en consomme"
Tanguy Bertolus, le président du directoire de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry
L'utilisation de biocarburants, est d'ores et déjà en pratique et d'autres études sont menées par le fabricant Airbus pour accélérer le levier de l'hydrogène. Actuellement, Lyon aéroport tend à mettre en place des infrastructures nécessaires pour accueillir les futurs avions à hydrogène. La station est prévue pour 2035. Aussi, l'aéroport souhaite développer 800 bornes de recharge électrique dédiées aux passagers, ainsi que l'installation d'une station de production à partir d'électricité verte pour alimenter les véhicules lourds d'ici 2024.
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C'est quoi un scope ?
Les scopes 1 et 2 concentrent toutes les émissions directes, issues de combustibles fossiles(pétrole, gaz, charbon…) et des émissions indirectes issues de la consommation d'électricité et des réseaux de chaleur et de froid. Le scope 3 concerne quant à lui les émissions indirectes situées dans la chaîne d'approvisionnement d'une organisation, celles qui sont indirectement liées à son activité.
Que du greenwashing et des belles promesses d'un avenir radieux avec "l'avion éco-responsable" ! 😀
Pour aller à Lille, il faut 3 heures en train. Par avion avec toutes les démarches, c'est combien ?
Cette ligne aérienne est bien la preuve que seul compte l'argent, le chiffre d'affaires.
Une honte de faire subir cette dictature à tous les riverains et aux habitants de cette planète.
(le tout avec des carburants qui sont totalement détaxés, donc qui ne participent pas au financement d'Etat).