Après l'officialisation de la vente des parts de l'Etat dans l'aéroport de Lyon (60%) au consortium menée par Vinci pour 535 millions d'euros, Gérard Collomb s'est félicité du choix de l'entreprise française.
C'est désormais acté. On savait que Vinci était le favori de Gérard Collomb comme nous l’écrivions dans notre édition estival de Lyon Capitale. Le géant du BTP français vient de remporter l'appel d'offres sur la cession des parts de l'État dans l'aéroport Lyon Saint-Exupery pour un montant de 535 millions d'euros. Après avoir remercié "l’ensemble des groupes qui se sont portés candidats", le maire de Lyon Gérard Collomb, s'est félicité "du choix du consortium Vinci / Caisse des Dépôts et Consignations / Prédica. Ce sont là en effet des partenaires avec qui nous travaillons depuis longtemps, que ce soit sur les politiques de transports, de logements ou sur des projets aussi fondamentaux pour Lyon que celui de la gare Part-Dieu ou celui de la réhabilitation de l’Hôtel-Dieu".
"Je suis sûr que les acteurs locaux pourront travailler de concert avec eux au développement de notre aéroport, et avant tout à l’ouverture de nouvelles lignes, essentielles pour accompagner la montée en puissance de notre Métropole au niveau international. L’expérience de Vinci Airport sera, de ce point de vue, très précieuse", a indiqué le président de la métropole de Lyon. Un souhait pas si certain, les actionnaires locaux autres que la métropole (CCI, département et région) ayant décidé de se retirer de la table des négociations le 12 juillet dernier.
Gérard Collomb a tout de même réaffirmé sa volonté de "travailler avec les acteurs locaux". Une volonté qui "s’était déjà manifestée au cours des auditions de ces dernières semaines. Vinci, tout comme son principal concurrent, avait accepté à ma demande, le principe d’intégrer dans leur consortium, s’ils le souhaitaient, les entrepreneurs régionaux impliqués dans une offre différente", a-t-il poursuivi avant de conclure : "le travail est maintenant devant nous pour faire de Lyon Saint-Exupéry l’une des grandes plateformes aéroportuaires européennes, à la mesure de la dynamique que nous continuerons à impulser dans notre territoire."
en bon socialiste suivant l'image de Jospin apôtre de la privatisation il a le culot de se féliciter qu'un bien en partie patrimoine national soit cédé au privé le résultat d'une gestion à l'image du pays qui vend les bijoux de famille, pour tenter de colmater la brèche dans la coque du bateau France.