Jeudi, l'aéroport Lyon Saint-Exupéry a dévoilé son projet « Airparc ». Principal objectif ? Faire de Lyon Saint-Exupéry une « CityAirport », une des plates-formes aéroportuaires les plus attractives et dynamiques au niveau international.
50 millions d'euros pour « Airparc »
Née de l'association de la société privée Air Campus Simuflight Center et de CFA, filiale du groupe financier Duval, « Airparc » réunit deux grands projets distincts: un parc tertiaire et un centre aéronautique. Le tout fait 29 500 mètres carrés. Les travaux, qui doivent débuter en juillet, et se terminer d'ici avril 2011 pour le centre aéronautique, coûteront 50 millions d'euros et permettront de créer 900 emplois.
Le parc proposera à la vente des bureaux sur une surface de 18 500 mètres carrés. Il aura pour tâche de faciliter l'accès aux moyens de transports des entreprises dont les employés sont amenés à voyager très souvent. Pour Alain Barbier, directeur de la CFA et promoteur du parc, cela « représenterait une solution importante pour l'ensemble des entreprises » qui ont besoin de ces commodités de transport. Quant à Air Campus, le centre aéronautique, il permettra, selon Laurent Japhet, ancien commandant de bord et actuel Président du directoire d'Air Campus Simuflight center, aux pilotes de lignes de suivre une formation, ou de la renouveler, tout en restant à proximité de leur lieu de travail.
Une meilleure image internationale?
L'ambition de l'aéroport, en construisant « Airparc », c'est de donner une dimension plus économique et plus attractive à Saint-Exupéry. « Je suis véritablement heureux de la naissance de ce projet » a déclaré Yves Guyon, président du directoire de l'Aéroport de Lyon. En réunissant dans un même espace entreprises, services de transports, et centre de formation aéronautique, Saint-Exupéry a, en effet, mis toutes les chances de son côté pour s'imposer comme le deuxième aéroport de France. A terme, le premier centre de simulateur de vol privé de France, Air Campus, pourra même former une centaine de pilotes par an environ. « Ce projet sera aussi un autre moyen de faire connaître la ville de Lyon, reliée à presque tous les pays du monde et de manière directe avec l'aéroport» a estimé Guy Mathiolon, président de la Chambre du Commerce et de l'Industrie de Lyon.
Mais la création du site « Airparc » aura t-elle vraiment un impact sur la région, et permettra t-elle de faire décoller le trafic des passagers de l'aéroport ? En 2009, un peu plus de 7 millions de passagers ont été enregistrés, soit une baisse de 2,6% par rapport à 2008. L'aéroport de Nice comptabilise quant à lui 9 850 000 millions de passagers et se poste en deuxième position après Roissy-Charles De Gaulle, malgré une baisse du trafic de 5,3% par rapport à 2008.
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