Jeudi, la concubine du septuagénaire retrouvé le 10 août dans un congélateur, dans le 6e arrondissement, a été mise en examen et écrouée pour "homicide volontaire avec circonstances aggravantes". Son avocate Maître Isabelle Lapeyre affirme que sa cliente "n'a jamais eu l'intention de le tuer". (Article actualisé ce vendredi 13 août à 11 heures).
Jeudi, au palais de justice rue Servient, Guylène Collober, principale suspecte dans la mort de l'ancien restaurateur Jean-François Poinard, retrouvé dans un congélateur, a été mise en examen et écrouée pour "homicide volontaire avec circonstances aggravantes". Le déroulement de la journée du drame se précise. Le 9 novembre 2008, jour du crime présumé, la concubine du septuagénaire lui aurait fait part de ses intentions de le quitter. Durant la violente dispute, il aurait cassé une clé dans la serrure tandis qu'elle tentait de l'enfermer dans la salle de bain. Selon l'avocate de Guylène Collober, "elle n'a jamais eu l'intention de le tuer".
Guylène Collober a finalement avoué avoir, à la suite d'une dispute, porté des coups à son compagnon, qui se serait écroulé et aurait succombé à ses blessures quelques minutes plus tard. Prise de panique, Guylène Collober aurait d'abord conservé le corps de son compagnon trois jours dans la salle de bain avant d'acheter un congélateur pour le mettre dedans. Elle aurait fait basculé le corps dans le congélateur depuis le canapé. Une version qui se rapproche de celle qu'elle avait confiée à son frère puis à sa fille. "Une affaire relativement banale", a affirmé le procureur de la République Marc Désert lors d'une conférence de presse mercredi soir. "Depuis un certain temps, poursuit-il, les scènes de ménage se répétaient, il faut à présent savoir comment tout cela s'est produit." En effet, des témoins affirment avoir vu Jean-François avec des traces de contusion sur le visage.
La recherche des mobiles
La victime, qui était à la retraite, percevait une pension de 1100 euros, dont la quasi-totalité était absorbée par le paiement du loyer, selon Marc Désert. "Sa concubine n'a pas touché à la somme, non négligeable, qui se trouve sur le compte bancaire du défunt", écartant ainsi une cause financière. Reste cependant à savoir pourquoi Jean-François a vendu une maison de campagne quelques mois avant sa mort, sans en avertir ses proches. Le mobile passionnel semble également improbable, "le couple n'étant pas marié". Reste alors, pour le Procureur, la thèse de la dispute, "du mauvais coup porté, de la chute." Après plusieurs heures d'interrogatoire, il apparaît que Guylène Collober ait une personnalité "pathologique, narcissique, possessive voire violente".
Elle aurait tout fait, selon Marc Désert, "pour isoler son compagnon qui avait depuis quelques temps des relations distantes avec son fils, ses sœurs et ses anciens amis." Depuis sa rencontre avec Guylène, de bon vivant, le restaurateur s'était mué en un homme isolé, ne répondant plus aux appels de ses proches. Son fils unique, installé aux Etats-Unis a tenté, selon Le Progrès , de le contacter, ses petits-enfants lui ont même envoyé des lettres, auxquelles Jean-François n'a jamais répondu. Le juge d'instruction a estimé que les conditions du décès de Jean-François Poinard doivent être vérifiées. Une reconstitution sera probablement réalisée. Quant aux résultats de l'autopsie, ils sont toujours attendus.
Accordons-nous quelques secondes pour être aussi minable que les socialistes lyonnais, ceux qui soutiennent les caricatures du président de la république quand elles sont estampillées socialiste : G. Collo... est elle de la famille de G. Collomb ?