Le procès d'un présumé harceleur de l'affaire Mila, qui devait se tenir jeudi 27 janvier au tribunal de Lyon, a été reporté à une date ultérieure. En cause : le dossier de la victime présumée n'est pas parvenu dans les mains des magistrats.
"C'est une erreur administrative comme cela peut arriver...", concède Jean-Félix Luciani, avocat de Mila, au sujet du report du procès, alors que la justice n'a pas reçu le dossier de l'affaire. "Surtout en ce moment, avec les cas de covid-19, on peut imaginer que cela n'aide pas", poursuit l'avocat lyonnais contacté par Lyon Capitale.
Avant cela, le jour du procès jeudi 27 janvier, Mila avait pesté sur Twitter : "se rendre compte le jour même de l’audience qu’ils n’avaient pas le dossier de l’affaire Mila, c’est ce que viennent de faire les magistrats du Tribunal de Lyon… Bravo les gars, on a des champions", ironise la victime présumée.
Se rendre compte le jour même de l’audience qu’ils n’avaient pas le dossier de l’affaire Mila, c’est ce que viennent de faire les magistrats du Tribunal de Lyon… Bravo les gars, on a des champions ! Le jugement est donc reporté. C’est honteux.
— Mila ✨ (@milafique) January 28, 2022
La date de report de procès n'est pas encore connue
L'homme, qui plaide coupable, devait être jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Il est soupçonné d'avoir harcelé Mila sur Instagram en octobre 2020. La jeune femme subit des vagues de haine sur les réseaux sociaux depuis janvier 2020, suite à une vidéo en direct réalisée sur Instagram où l'adolescente s'est livrée à une virulente critique de l'islam après avoir été elle-même insultée pour sa sexualité. "La date du report n'est pas connue", précise Maître Luciani à Lyon Capitale.
Le 27/01 comparution au Tribunal de Lyon d’un mec qui a menacé de mettre le feu à mon vagin et de violer ma mère. Procès important pour moi, car en oct 2020, des lyonnais qui me connaissaient ont publié des informations visant à me retrouver, relançant une vague de harcèlement.
— Mila ✨ (@milafique) January 25, 2022
Les procès et les condamnations des cyberharceleurs ont montré leurs méthodes d'intimidation, de menace, de sectarisme, de fascime !