13 prévenus vont comparaître ce jeudi 3 juin 2021 devant le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre de ladite "Affaire Mila". Cette adolescente iséroise avait subi une vague de messages haineux sur les réseaux sociaux à la suite de la publication d'une vidéo polémique sur l'islam.
Pour Richard Malka, l'avocat de Mila, "ce procès est celui de la terreur numérique". Les prévenus, âgés de 18 à 30 ans, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour harcèlement en ligne, menaces de mort et menace de crime. Le procès pourrait néanmoins être reporté en raison des demandes de renvoi formulées par deux d'entre eux. Les prévenus encourent deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende pour le harcèlement en ligne, trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende pour les menaces de mort.
En janvier 2020, la jeune adolescente s'était retrouvée au coeur d'une polémique sur les réseaux sociaux, à la suite de la publication d'une vidéo critique à l'égard de l'islam et du Coran. Elle avait alors été contrainte de quitter son lycée dans l'Isère, et avait été placée sous protection policière. Son nom avait également été au centre d'une nouvelle polémique sur le réseau social TikTok en novembre 2020, dans un contexte marqué par l'assassinat de Samuel Paty. Ses vidéos étaient alors devenues virales, entraînant un déferlement de haine à l'encontre de la jeune femme. Cette dernière, qui sera présente à l'audience, s'apprête par ailleurs à publier un livre sur cette affaire, qui paraîtra le 23 juin.
Les législateurs sont cléments non ? Surtout que ces peines ne sont sûrement pas accompagnées d'analyses et de travail psychologique sur ce qui mène à ces violences...
Au delà du travail psychologique, il faudrait que certains responsables religieux cessent d’attiser la haine entre communautés.
C'est ce qui fait vendre des armes françaises à l'Arabie Saoudite... (entre autres)