A l'occasion de la sortie de son livre, Abou Sofiane revient au micro de Lyon Capitale sur l'affaire Zahia. Le jeune homme, origine de Mions (Rhône), souhaite "rétablir la vérité".
"Zahia m'a tué, mon combat pour la vérité". Le jeune Lyonnais Abou Sofiane accusé en avril 2010 d'être le proxénète de Zahia, se livre dans un ouvrage (aux éditions Neva) qui selon lui a failli ne pas voir le jour. "J'ai mis quatre ans pour trouver un éditeur, a-t-il confié ce jeudi 21 mai sur le plateau de l'émission l'Autre Direct. De nombreux médias refusent de me recevoir et certains préfèrent valoriser Zahia." L'ancien participant à l'émission la Nouvelle Star a la dent dure contre son ancienne amie Zahia. "Elle a tué ma carrière, dit-il. Elle m'a trahi, elle s'est servie de moi." Et de lâcher, sans détour : "C'est une mongolienne." Malgré tout, Abou Sofiane affirme lui pardonner car "la roue tourne". En revanche, il se dit être victime du silence de la jeune femme de 23 ans. "Elle aurait pu dire devant les caméras que je n'étais pas son proxénète", soupire Abou Sofiane. Je lui reproche son silence alors qu'elle va sur les plateaux télés pour faire la promotion de ses petites culottes."
Sa rencontre avec Marion Maréchal Le Pen
Au cours de cet entretien réalisé dans les locaux de Lyon Capitale, Abou Sofiane raconte une anecdote surprenante : sa rencontre avec Marion Maréchal Le Pen. "Marion, je l'ai connu par le biais de sa mère Yann qui était une amie. On a fait de nombreuses soirées ensemble. Marion est venue avec sa mère à mon anniversaire. On a échangé nos numéros, on commençait à se découvrir." L'affaire Zahia éclate et Abou Sofiane n'aura plus jamais de nouvelles de la nièce de Marine Le Pen qui a aussi fait connaissance avec le jeune Lyonnais. "J'ai également rencontré Marine. Elle a été adorable avec moi. On a même chanté ensemble la Bohème de Charles Aznavour." Et de conclure : "Je lui ai demandé pourquoi elle s'acharnait sur les maghrébins. Elle m'a répondu qu'il s'agissait de politique. Selon moi, c'est surtout un fonds de commerce".
'C'est une mongolienne.' Rien que ça, discrédite tout le reste.... je ne suis pas allée plus loin et regrette que l'on puisse donner un écho à ce genre de propos. Avez vous conscience que des parents d'enfants handicapés sont aussi des lecteurs de Lyon Capitale ?
Certes cette insulte de cours d'école (qui témoigne de l'âge mental de celui qui la profère) est malheureuse, mais c'est surtout le fait qu'on puisse donner une tribune à ce genre de personnage qui est impensable... Quel exemple ! Quelles valeurs ! Jusqu'où va t'on descendre ?