L’Insee Auvergne Rhône-Alpes vient de publier une étude sur les transports domicile-travail des salariés dans l’agglomération lyonnaise. Elle met en exergue une forte dépendance à la voiture malgré une offre de transport en commun existante.
L'étude dévoilée pas l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes se base sur des statistiques remontant à 2019. L’Aire d’Attraction de la Ville (AAV) de Lyon comptait alors 918 000 salariés répartis dans près de 70 000 établissements.
20,5 km en moyenne pour rejoindre son lieu de travail
Près de 70% de ces salariés se concentrent dans 39 Zones de Concentration des Salariés (ZCS) qui couvrent un dixième de la superficie de l’AAV. Deux tiers des salariés prennent la voiture pour aller travailler, 25% privilégient les transports en commun et 11% se déplacent avec des modes de transports "doux" comme la trottinette ou la marche à pied.
Plusieurs facteurs dépendent de ce choix : la catégorie socioprofessionnelle des salariés, leur distance entre leur domicile et leur lieu de travail et l’offre de transports en commun près de leur habitation. En moyenne, les salariés parcourent 20,5 km pour se rendre au travail.
La voiture reste le mode de transport privilégié dans la majeure partie des cas, malgré un réseau de transports en commun varié. 39% des salariés de l’ensemble des zones utilisent encore leur voiture pour les trajets de moins de 5 km contre 31% qui utilisent les transports en commun pour la même distance.
43% des lyonnais privilégient les transports en commun
Le groupe 1 concerne onze zones situées à Lyon et Villeurbanne. Dans ce groupe, 43% des salariés privilégient les transports en commun pour se rendre au travail et quatre salariés sur dix habitent à moins de 5 km de leur lieu de travail.
Pour le deuxième groupe, englobant quatre zones plus éloignées de Lyon, 34% des trajets entre le domicile et le travail sont inférieurs à 5 km. Une grande part des salariés de ce groupe utilisent les transports en commun mais plus de sept salariés sur dix utilisent encore un véhicule motorisé.
Le troisième groupe rassemble quinze zones et se caractérise par un usage élevé des véhicules motorisés, avec neuf salariés sur dix les utilisant et 14% des trajets inférieures à 5 km.
Le dernier groupe qui concerne neuf zones et 16% des salariés des 39 ZCS compte 85% de salariés qui se déplacent en voiture.
L’étude souligne que la localisation des résidences et des lieux de travail sont des facteurs quant à l’utilisation des transports en commun. 43% des salariés résidant à Lyon les utilisent contre 32% pour la voiture. Dans les zones périphériques moins desservies, 59% des salariés privilégient la voiture.
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Le problème fondamental est le fait que Lyon "regroupe" les activités en ayant pompé celles des campagnes.
Il faut donc répartir les activités afin qu'elles soient proches des lieux d'habitations.
Mais intervient "le conflit d'intérêt". Car ce n'est pas en construisant des tours supplémentaires sur Lyon qu'on va s'en sortir, au contraire ce sera pire. Et la spéculation immobilière accentue le problème car + les prix montent, + certains peuvent faire énormément d'argent, donc ils ont intérêt à concentrer les activités.
Sans oublier qu'à cause de la monnaie, chaque commune est la concurrente de l'autre (les entreprises rapportant de l'argent aux communes) et c'est la guerre entre elles.
Il n'y a donc aucune solution sereine en restant dans une économie monétaire.
"ah oui mais un monde postmonétaire est impossible !"
Non, il suffit de réfléchir.
Et si vous ne voulez pas y réfléchir, et bien on va continuer à tout détruire (environnement, rapports humains) "pour notre bien".
On a vraiment des voitures d'americains à Lyon ! Yeah ! (Cf. photo)
Un sacré raccourci quand même...Vous le savez en écrivant ce commentaire que vous écrivez n'importe quoi ?
Plutôt que de croire à ce que tu ne connais pas, va plutôt faire un tour aux USA!