Près de 13 % de la population rhônalpine est touchée par les allergies au pollen de l’ambroisie. Pourtant, rares sont ceux capables de reconnaître cette plante qui présente de réels risques pour la santé.
L’ambroisie, cette plante originaire d’Amérique du Nord apparue en France à la fin du XIXe siècle, n’a de cesse de gagner du terrain sur le territoire métropolitain. La région Rhône-Alpes apparaît comme la plus en proie à cette expansion en période de forte pollinisation, soit entre le mois d’août et le mois d’octobre.
À lui tout seul, un pied d’ambroisie peut libérer jusqu’à 2,5 milliards de grains de pollen en une seule journée et le vent peut transporter ces derniers sur une distance de plus de 100 kilomètres. Les personnes allergiques peuvent souffrir de conjonctivite, de trachéite, d’asthme, d’urticaire ou encore d’eczéma.
“Mon objectif est de faire en sorte que les Lyonnais gardent la santé”, précisait le vice-président de la métropole de Lyon Thierry Philip, lors de la présentation du plan de lutte contre l’ambroisie en juin dernier. Cependant, l’objectif est aussi de pallier les 15 à 20 millions d’euros de coût annuel que cela représente pour la région dans le domaine de la santé.
Devenez chasseur d’ambroisie !
Thierry Philip avouait volontiers que la communication sur le sujet n’est pas optimale et regrettait que peu de personnes soient capables d’identifier la plante. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, la métropole de Lyon mène des actions visant à interrompre le cycle de reproduction de l’ambroisie et à sensibiliser la population à ses risques.
Toute personne susceptible d’avoir localisé un plant d’ambroisie peut avertir l’un des quelque 94 référents chargés de cette mission au sein de la métropole. Au-delà d’une adresse mail et d’un numéro de téléphone, une application mobile destinée au signalement de l’ambroisie par les riverains est désormais disponible. Lancée en 2014, elle a permis environ 2 300 recensements de la plante allergène sur le territoire rhônalpin l’an passé.
Ce serait bien que la métropole surveille les terrains qui lui appartiennent car il y a de l'ambroisie sur le PAE Tase à Vaulx-en-Velin, par exemple sur une parcelle qui a été rétrocédée à l'ancien Grand Lyon par le promoteur BMI, parcelle de terrain devant être à la fin du chantier une vénelle piétonne.