Nommé ministre des Solidarités vendredi 20 mai, Damien Abad se dit "innocent" des accusations de viol portées à son encontre par deux femmes.
"Un homme innocent doit-il démissionner? Je ne crois pas", a expliqué lundi soir Damien Abad, le nouveau ministre des Solidarités, et candidat à sa réélection comme député de l'Ain lors des prochaines législatives (12 et 19 juin).
Médiapart révèle que Damien Abad a été nommé ministre des Solidarités vendredi, malgré un signalement pour des faits présumés de viols. L'ancien chef de file des députés LR est accusé par deux femmes pour des faits remontant à 2010 et 2011. Dans l'un des deux cas, une plainte a été déposée mais finalement classée sans suite.
"Je conteste les accusations à mon encontre avec la plus grande fermeté (...) Je n'ai jamais violé une seule femme de ma vie", a ajouté le ministre. "Toutes les relations sexuelles que j'ai pu avoir dans ma vie ont toujours été mutuellement consenties", a-t-il ajouté, soulignant que, du fait de son handicap, les faits qui lui sont imputés étaient "matériellement impossibles".
Avant son entrée au gouvernement, le député de la 5e circonscription de l'Ain (notamment Ambérieu-en-Bugey) était le président du groupe LR, le principal groupe d'opposition, à l'Assemblée nationale.
Lire aussi : Ain : le nouveau ministre Damien Abad accusé de deux viols dans une enquête de Médiapart
"Un gouvernement nous ressemble" dixit Macron. CQFD !
Accusé ! le doute doit lui bénéficier , mais à minima il doit se mettre en retrait. Une accusation infondée doit être sévèrement punie.
il y a des lois. Ces lois sont les gardes fou de la démocratie. Elles régulent les comportements excessifs dans un cadre professionnel, judiciaire.
Aucun journaliste, aucun commentateur, aucun blogueur n'a le pouvoir de justice ou de police.
Pour le bien de la démocratie, il me semble qu'à l'avenir, à partir du moment ou une telle accusation est révélée, rendue publique, publiée, par un ou des journalistes dans le cadre mercantile de son journal, contre un homme politique, autour d'accusations sexuelles, il faut que la personne publique politique visée garde son mandat, de manière ferme et décidée jusqu'à ce qu'elle soit jugée par la justice, les tribunaux, qui disent la loi , et qui sont les seuls, plus que jamais à pouvoir le faire.
On ne peut piétiner le pouvoir de la justice , même quand on est un journaliste inconséquent.
C'est parfaitement inacceptable.
Pour la force de notre justice il faut que le mandant de la personne publique soit maintenu jusqu'à que la justice prononce son jugement.
J'irais même plus loin : Dès lors que la justice prononce un non lieu (il y en a dans la majorité de ces affaires qui mêlent campagne électorale et abus sexuels) , les médias qui auraient financièrement profité des accusations publiques portées contre le mandataire d'un pouvoir politique, devraient être financièrement impactés pour la réparation du préjudice d'image (catastrophique pour un homme publique) qu'ils ont fait subir à tord à la personne publique en question.
Ca serait très bénéfique parce que ca imposerait le travail de retenu et d'investigation qui a disparu , dans les rédactions, avant la publication.
Idem avec les médias sociaux, que l'on appelle réseaux sociaux en France, mais qui sont bien des médias. Impliqués financièrement .
Ce serait un grand progrès dans la qualité des informations , du travail journalistique, et donc , dans la bataille contre les fausses informations, infox, ou fake news.