Inquiétude dans le métro lyonnais. une alerte à la bombe survenue aux alentours de 15h30 a entrainé l'arrêt et l'évacuation des lignes de transport souterrain de l'ensemble de l'agglomération. un appel anonyme à la police, passé depuis une cabine téléphonique, a été pris suffisamment au sérieux pour entrainer cette procédure rare. Après vérification des lignes, le trafic a pu reprendre progressivement. Détails
C'est un appel anonyme passé à la police à 15h22 qui a tout déclenché. Une alerte à la bombe prise "suffisamment au sérieux" par la police en période de plan Vigipirate rouge renforcé. L'individu, qui appelait d'une cabine téléphonique a simplement déclaré avoir déposé une bombe dans le métro, sans autres précisions.
À 15h30, en accord avec la préfecture, Kéolis, le gestionnaire des transports en commun du Grand-Lyon, a décidé d'évacuer les métros et funiculaires lyonnais et de stopper leur exploitation.
À 16h45, l'opération d'évacuation était terminée.
Des reconnaissances ont été effectuées par les personnels du Sytral sur l'ensemble des lignes pour écarter tout risque et permettre la reprise de l'exploitation en toute sécurité.
Le trafic a repris progressivement à partir de 17h sur la ligne C (Terreaux - Croix Rousse), A et B, puis sur toutes les lignes du métro lyonnais.
Un poste de commandement a été mis en place chez Keolis, boulevard Vivier Merle à la Part-Dieu (Lyon 3e), siège des transports en commun lyonnais. Le préfet délégué à la sécurité, Jean-Pierre Cazenave Lacrouts, a pris la direction des opérations, accompagné du commandant des pompiers et des forces de police. Pour l'heure, seul le Sytral a communiqué sur l'incident.
Les autorités recherchent le ou les auteurs de cette fausse alerte. S'ils sont aussi efficaces que lors de l'incendie criminel du dépôt de Perrache en 2009, alors les coupables peuvent dormir sur leurs 2 oreilles.