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Alerte à la bombe : un avion de ligne intercepté en vol à l’ouest de Lyon

Un avion d’Air France a été intercepté en vol à l’ouest de Lyon, à la suite d’une alerte à la bombe. Il a été escorté à l’aéroport de Roissy, où une fouille de l’appareil a confirmé qu’il n’y avait pas d’engin explosif à bord. 

Ce jeudi après-midi, un avion d’Air France en provenance de N’Djamena, au Tchad, a été intercepté alors qu’il survolait l’Ouest lyonnais. Selon Europe 1, le commandant de bord de ce vol AF865 aurait donné l’alerte après avoir reçu l’appel suivant :  "Il y a une bombe, posez-vous en Algérie". Une source aéroportuaire a confirmé à l’AFP que l’individu à l’origine de ce coup de téléphone aurait réussi à se connecter à la fréquence radio de l’avion, afin de diffuser son alerte à la bombe. 

Pris en charge au-dessus de l’espace aérien lyonnais par deux avions de chasse, qui ont décollé de la base de Saint-Dizier, l’appareil a alors été escorté jusqu’à Roissy, rapporte BFMTV. Notons qu’en règle générale, ces appareils d’interception interviennent sur demande de la base aérienne du Mont-Verdun, à Limonest, qui est chargée de contrôler l’espace aérien français.

C’est de la base aérienne du mont Verdun, à Limonest, que la défense aérienne française se joue. C'est dans cette pièce qu' une cinquantaine de militaires surveillent  le ciel français, que survolent quotidiennement 15 000 avions. Toute potentielle menace est évaluée. Le cas échéant, des missions d’interception sont ordonnées.

Pas d’engin explosif à bord

À son arrivée à l’aéroport de Roissy, vers 16 heures, le vol AF865 a immédiatement été dirigé vers un "point bombe", un "lieu spécial de l’aéroport pour ce genre d’événement", précise l’AFP. La cinquantaine de passagers a alors été contrôlée, avant sa descente de l’avion, à l’aide de chiens spécialisés. Une opération de fouille a ensuite était menée dans l’appareil et a permis de conclure "qu'aucun engin explosif" n’était présent à bord de "l’avion Air France N’Djamena-Paris", a annoncé aux environs de 18h30 le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. 

La cellule de crise interministérielle, brièvement mise en place sur demande du Premier ministre, a alors pu être levée en fin de journée. Elle avait réuni les cabinets du Premier ministre, du ministre des Affaires étrangères, de la ministre des Armées, du garde des Sceaux et du ministre délégué aux Transports.

Lire aussi : Lyon : dans les coulisses souterraines de la base militaire du mont Verdun (photos)

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