Le député du Rhône dépose une proposition de loi à l'Assemblée nationale pour que tous les maires de la métropole y siègent.
C'est l'un des chevaux de bataille de la droite lyonnaise : mettre un terme à la métropole de Lyon (telle qu'elle existe). Ce jeudi 18 avril, Alexandre Vincendet revient à la charge en annonçant dans un communiqué qu'une proposition de loi sur le sujet est en cours de dépôt à l'Assemblée nationale : son but, s'attaquer au statut particulier de la métropole de Lyon. En 7 articles, elle entend redonner à la métropole un statut d'intercommunalité classique, à l'image des autres métropoles françaises.
Si le statut particulier du Grand Lyon le dérange, c'est qu'il a une influence sur le mode de scrutin des conseillers métropolitains : en 2020, ils ont été pour la première fois élus au suffrage universel direct. Cela a eu pour conséquence de limiter à 21 sur 59 le nombre de maires de la métropole y siégeant.
Un fonctionnement qui, pour le député Horizons, exclut "les communes de l’appareil décisionnel" et "revient à paralyser le fonctionnement de la Métropole". En mai 2021 déjà, comme le rappel l'élu dans son communiqué, 44 maires avaient signé une tribune dans le JDD demandant "d'arrêter la casse".
Proposition déposée aussi au Sénat
Avec cette proposition, le député qui a quitté en décembre son mandat de conseiller métropolitain pour ne conserver que ceux de député et de conseiller municipal de Rillieux-la-Pape, au titre de la loi sur le cumul des mandats, entend ainsi "rétablir les Maires dans leur droit le plus légitime : qu’ils soient tous représentés au sein de l’assemblée métropolitaine et qu’ils prennent pleinement part aux décisions qui concernent leur propre commune."
La même proposition de loi, déjà annoncée en novembre, est en cours de dépôt au Sénat par le sénateur LR Etienne Blanc. 49 des 59 maires de la métropole avaient à l'époque exprimé leur soutien à la démarche.
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Il n'y a qu'une seule démocratie : la démocratie directe, réelle. Le reste n'est qu'un "aménagement" qui depuis des siècles permets les "astuces" dont plus personne ne veut, une corruption du mot originel.
Vive la démocratie, la vraie : pouvoir aux citoyens sans intermédiaires.