Le réseau de surveillance aérobiologique juge maximal le risque d'allergie aux pollens de graminées, cette semaine encore, dans le Rhône.
Les yeux qui pleurent, la gorge qui gratte, le nez qui coule et des éternuements à s'en décoller la plèvre…. Le printemps a aussi ses petits désagréments pour les personnes souffrant du rhume des foins. Cette semaine encore, le risque d'allergie aux pollens de graminées est au maximum selon le réseau national de surveillance aérobiologique.
Toutefois, les personnes allergiques auront quelques raisons d'espérer. En effet, les prévisions météorologiques de la semaines annoncent quelques pluies et orages localisés, notamment mercredi, qui pourront "plaquer" les pollens au sol et permettre de limiter légèrement leur pouvoir allergisant. Toutefois, les journées ensoleillées et ventées annoncées pour la fin de la semaine seront propices à la dispersion des pollens.
Une personne sur quatre est allergique
Selon les recommandations des autorités sanitaires, les personnes les plus sensibles doivent limiter tout effort physique en extérieur et favoriser les sorties tôt le matin, lorsque la concentration de pollens dans l'air est encore assez basse. Il convient également d'éviter le plus possible tout contact avec les plantes allergènes et de ne pas étendre son linge à l'extérieur. Les pollens viennent en effet se fixer dans la fibre du tissu.
Le rhume des foins est loin d'être anecdotique. En France, il toucherait une personne sur quatre.