Anneau des Sciences à Lyon : une bombe à retardement ?
par Paul Terra
L’Anneau des Sciences doit permettre d’absorber le flux de voitures empruntant aujourd’hui l’autoroute qui serpente dans Lyon de Fourvière à la Confluence. Laquelle verra bientôt sa capacité diminuer de moitié. Mais le projet se heurte à deux écueils. La puissance publique n’a pas les moyens de financer des travaux estimés à 3 milliards d’euros au minimum. La problématique est aussi devenue environnementale : faut-il investir autant pour un projet routier ?
Rebaptisé Anneau des Sciences, le TOP (tronçon ouest du périphérique) s’invite depuis 1990 dans toutes les campagnes municipales. Celle de 2020 ne fera pas exception, mais devrait être la dernière où le projet qui consiste à réaliser la partie manquante du périphérique lyonnais sera au cœur des débats. Après trois mandats qui ont vu Gérard Collomb tergiverser et lancer des études, les six années à venir seront décisives. Le tracé a été fixé après un débat public. Il ne reste donc plus qu’une volonté politique pour financer et réaliser un projet que Michel Mercier et le département du Rhône s’étaient engagés à construire en 1990.
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