Le président du Grand Lyon a regretté d’avoir laissé passer une occasion d’inscrire l’Anneau des Sciences dans la loi LOM, lorsque Gérard Collomb était encore ministre de l’Intérieur.
Lors d'un déjeuner de presse organisé ce lundi midi durant le conseil de la métropole, David Kimelfeld est revenu sur la construction de l'Anneau des Sciences et les difficultés auxquelles fait face le Grand Lyon. Difficultés d'abord financières puisqu'il faudra trouver au moins 3 milliards d’euros (échelle basse) pour réaliser cette infrastructure routière dans l'Ouest lyonnais. Ce financement devra nécessairement passer par la création d'un établissement public national (EPN) pour lever des fonds. Si David Kimelfeld assure avoir des “discussions” régulières sur le sujet avec Élisabeth Borne, la ministre des Transports, il concède que la création de cet EPN ne fait pas partie de la loi d'orientation des mobilités (LOM) telle qu'elle est rédigée aujourd'hui. Or, sans cet établissement, pas d'Anneau des Sciences.
Le président de la métropole de Lyon en a profité pour glisser un nouveau tacle à Gérard Collomb en affirmant “qu'une fenêtre de tir [avait] été ratée lorsqu'il était ministre de l'Intérieur afin d’arbitrer en faveur de l'Anneau des Sciences au sein du gouvernement”. Une occasion qui ne se représentera peut-être pas pour l'exécutif local, qui compte désormais, sans certitude, sur un amendement gouvernemental pour ajouter l'Anneau des Sciences à cette loi LOM.
Anneau des Sciences à Lyon : Kimelfeld se sort du piège tendu par Collomb
C'est n'est pas "l'Anneau des sciences" mais "l'anneau de la pollution".
Ne pas se laisser enfumer par la sémantique pro-destruction de la nature.
🙂