Le campus Porte des Alpes de l’université Lyon 2. (Capture d’écran Université Lyon 2)

Après l'intervention de la police à Lyon 2, l'UNEF dénonce une "répression grandissante"

Le syndicat UNEF dénonce une "répression grandissante", après l'intervention policière devant le campus de Bron de Lyon 2, vendredi 6 décembre, où plusieurs manifestants pro-palestiniens étaient rassemblés.

Le campus Porte des Alpes de l'université Lyon 2, à Bron, a été occupé vendredi 6 décembre, au matin, par plusieurs manifestants pro-palestiniens. Vers 9h30, une intervention des forces de l'ordre, à la demande de l'université, a permis d'évacuer les lieux. Dans un communiqué, ce lundi, le syndicat étudiant de l'UNEF dénonce cette intervention policière : "Les forces de l'ordre se sont immédiatement montrées très agressives et violentes à l'égard des bloqueurs, mais aussi auprès d'étudiants qui n'avaient rien à voir".

Le syndicat étudiant précise que cette mobilisation intervenait dans le cadre de la journée nationale de mobilisation en soutien à la Palestine et à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné en France depuis 40 ans. La représentante du syndicat cible par ailleurs la présidente de l'université, Isabelle Von Bueltzigswogen, en faisant référence à une première intervention policière survenue le 16 octobre dernier sur le campus des Berges du Rhône : "Deux fois en deux mois la présidente a fait entrer les forces de l’ordre sur nos lieux d’études ! Deux fois en deux mois, elle a tenté de faire taire les étudiants".

L'UNEF évoque même une "répression grandissante" depuis son arrivée, "et ce de manière récurrente tout en laissant les violences policières être de plus en plus nombreuses dans l’enceinte de l’université".

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