Chaque 13 juillet, Lyon célèbre la Fête nationale place du Maréchal-Lyautey un jour avant le défilé parisien du 14 juillet. Cette année, c'est une cérémonie un peu particulière qui a été organisée pour rendre hommage aux personnels soignants civils et militaires dans un contexte de crise du coronavirus.
C'est une Fête nationale un peu particulière qui a eu lieu ce lundi en début d'après-midi à Lyon. Pas de défilé, pas de tribune des officiels, seulement une simple estrade installée à l'ombre de la place du Maréchal-Lyautey dans le 6e arrondissement. Un 13 juillet sans tambour ni trompette donc, ou presque, pour rendre hommage à l'engagement des soignants, militaires et civils qui ont participé à la lutte contre la Covid-19.
“Grâce à vos efforts, nous avons pu limiter les malheurs”
Grégory Doucet, le nouveau maire de Lyon, dont cette cérémonie a été le premier rendez-vous officiel de sa mandature, a rendu un hommage “particulièrement appuyé” à ceux qui se sont engagés pendant cette crise. “Je suis ému en pensant à ces mois écoulés, aux difficultés rencontrées. Ce fut un moment douloureux pour notre monde, notre pays et notre ville. Je viens témoigner ici ma reconnaissance à ces femmes et hommes qui par leur sens du devoir, leur engagement total et leur professionnalisme, nous ont permis de tenir. Je pense aux policiers, aux gendarmes, aux militaires, aux soignants et soignantes. Ceux qui nous ont arraché à la maladie et parfois à la mort”, a-t-il déclaré. Et d'ajouter : “Grâce à vos efforts, nous avons pu limiter les malheurs. Face à la menace terroriste, face à la menace sanitaire, face à la pandémie, face aux intempéries, vous êtes là. Face à la crise, vous êtes là. Nous le savons et nous vous remercions”.
De la devise “Liberté, Égalité, Fraternité”, le maire de Lyon a longuement insisté sur la “Fraternité” : “elle est primordiale pour relever les défis étourdissants de notre temps. La fraternité est un sentiment qui dépasse plusieurs “moi”, pour former un nous”. “La fraternité est un lieu qui a tenu toutes les forces vives de notre pays vers un même objectif”, a abondé Pascal Mailhos, le préfet du Rhône et de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
“Un avant et un après opération Résilience”
Aux efforts locaux, Grégory Doucet a aussi tenu à replacé cette fraternité dans la transition écologique en insistant sur “l’intégration nécessaire des limites planétaires. De la préservation de l'environnement comme patrimoine de l'humanité.” “Cela a du sens, car nous avons aussi la responsabilité du vivant dans sa globalité”, a-t-il précisé.
Face aux officiels, soldats, pompiers, policiers et personnels soignants civils et militaires se sont mêlés pour cette cérémonie un peu particulière. “Un signe fort”, pour Denis Cochet, lieutenant-colonel, délégué militaire départemental adjoint du Rhône, qui a coordonné les forces armées pour répondre aux besoins des services de l'État pendant la crise : “Tout comme l'opération sentinelle a rapproché l'armée et la police, il y aura un avant et un après opération Résilience dans notre fonctionnement avec les services de santé parce que l'on a beaucoup travaillé ensemble. Le temps où l'on se regardaient de loin les uns les autres est terminé”. Durant cette opération, les forces armées ont fourni des médecins, mais aussi des moyens logistiques pour répondre aux besoins de transport de masques ou de matériel. “En temps normal, les services de l'État sont prêts. Mais quand la crise advient, l'armée est structurellement capable, parce que c'est son cœur de métier, de répondre aux besoins du pays. L'opération Résilience a été montée comme une vraie opération militaire. Le soldat qui a été six mois au Mali puis qui a distribué des masques dans les écoles était une seule et même personne”, s'est félicité le lieutenant-colonel.
Avant le défilé national qui aura lieu mardi à Paris, la tour Incity arborera le drapeau tricolore pour poursuivre l'hommage à l'engagement des soignants militaires et civils dès aujourd'hui et jusqu'à demain.
Ces télécabines seraient un gadget dans la mesure où le nombre de personnes transportées serait somme toute dérisoire (penser particulièrement aux heures de pointe).
Quant à créer une ZAD, les écolos connaissent bien la chose lorsqu'ils se sentent concernés.
Vous vous êtes trompé de sujet d'article ? 😀
Je ne sais pas si ce projet de télécabine est bon ou pas, mais vous m'avez fait rechercher les "débits".
Apparemment les funiculaires de Lyon transportent 840 personnes par heure - est-ce un maximum ? Apparemment non mais le débit n'est pas celui d'un métro à plat.
Un transport par télécabine en transporte minimum 3500 par heure.