Ce mardi, deux audiences de comparution immédiate se tiennent simultanément au tribunal judiciaire de Lyon, dans un contexte de surcharge causé par les violences qui ont secoué Lyon depuis le 29 juin.
"Une audience chargée, dans des conditions particulières." La présidente du tribunal de comparution immédiate a d’emblée posé le contexte d’une journée exceptionnelle ce mardi 4 juillet au tribunal judiciaire de Lyon.
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La grève des greffiers, élément perturbateur
Trois audiences de comparution immédiate devaient se tenir concomitamment pour juger 26 personnes suspectées d’être impliquées dans des violences urbaines qui ont secoué l’agglomération lyonnaise depuis le 29 juin. Seules deux se tiennent finalement, faute de greffiers supplémentaires - ces derniers poursuivant leur mouvement de grève - pour permettre la tenue d’une troisième audience.
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Après le renvoi de deux premiers dossiers, deux autres sont être examinés sur le fond, la présidente énonçant les faits dans un débit de parole particulièrement rapide. "Je demanderais aux avocats de faire preuve de sobriété dans leur plaidoirie", lance encore la présidente, alors que des conseils s’apprêtent à plaider dans un dossier de harcèlement.
Les premiers dossiers concernant les émeutes devraient être jugés en milieu d’après-midi, un point est prévu à 17 heures pour d’éventuels renvois de dossier en raison de la surcharge du tribunal. Dix suspects âgés de 18 à 27 ans doivent être jugés dans la première salle d'audience. Dans la seconde, les 16 autres prévenus ont entre 19 et 32 ans.
Pour les pollutions qui tuent sur la ville de Lyon, là par contre, procès à deux à l'heure, etc.
😀
Ce monde s'écroule sous sa propre hypocrisie.